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En Moldavie, notre partenaire accueille des réfugiés ukrainiens
Le BICE soutient la fondation Regina Pacis qui accompagne les réfugiés ukrainiens arrivés en nombre en Moldavie depuis fin février. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la fondation moldave Regina Pacis se mobilise. Elle accueille des réfugiés dans cinq centres temporaires (au nord du pays et dans la capitale). Organise des distributions alimentaires et de produits d’hygiène pour les Ukrainiens hébergés chez des amis, dans une famille d’accueil ou un logement loué par leurs propres moyens. Les informe de la vulnérabilité des personnes migrantes face à des dangers tels que la traite des êtres humains. Et leur donne des clés pour s’en prémunir. Selon l’UNHCR*, plus de 500 000 Ukrainiens ont fui la guerre vers leur voisin, la Moldavie, depuis fin février. Un chiffre élevé pour ce pays de 2,5 millions d’habitants, le plus pauvre d’Europe.
600 réfugiés ukrainiens accueillis depuis fin février
« L’afflux de réfugiés a été très important en Moldavie dès le début de la guerre. Jusqu’à mai environ, nos centres d’une capacité d’accueil de 200 personnes étaient sans cesse pleins. Nous avons ainsi hébergé plus de 600 personnes. La plupart en transit ne restaient que quelques jours. Aujourd’hui, nous logeons encore près de 60 personnes. Des mamans avec leurs enfants ou des personnes âgées, présentes depuis déjà plusieurs semaines. Et nous distribuons chaque jour des produits de première nécessité à 250 autres réfugiés », explique Arina, coordinatrice du projet Aide d’urgence au sein de la fondation.
Cette organisation déploie également une équipe mobile comprenant un éducateur, un psychologue et un médiateur culturel pour accompagner ceux qui le souhaitent sur le plan psychologique, mais aussi administratif. « Notre objectif est de faciliter leurs démarches auprès des services moldaves, que ce soit une inscription à l’école, un rendez-vous chez le médecin ou une demande de papiers… Et de les accompagner, sur le plan de la santé mentale, lors de séances de groupe ou de séances individuelles. Beaucoup ont vécu des situations très dures. »
La guerre et la migration forcée, des traumatismes lourds
Les bombardements, la vision de leurs villes détruites, la séparation avec leur père, leur mari ou les anciens de la famille qui ne veulent pas partir, des heures et des heures d’embouteillage pour des mères seules dans leur voiture avec leurs enfants, la fatigue, la peur, la solitude dans un autre pays… « En Ukraine, comme en Moldavie d’ailleurs, la plupart des femmes n’ont pas l’habitude de prendre des décisions ou même de conduire. Ce sont, encore aujourd’hui, les hommes qui décident de beaucoup de choses. Pour toutes ces femmes, migrer seules avec leurs enfants est encore plus complexe et stressant », souligne Arina.
La jeune femme se souvient avoir accueilli une maman épuisée, avec son bébé d’à peine cinq jours. Une fille de 14 ans avec sa maman, totalement perdue, fatiguée et emplie de culpabilité d’avoir laissé ses parents en Ukraine et sa fille ainée partir avec son amoureux en Turquie. Ou encore une Arménienne, avec ses deux enfants, qui fuit la guerre pour la troisième fois de sa vie.
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Des tuteurs de résilience pour les enfants traumatisés par les violences au Burkina Faso Le BICE, en partenariat avec l’Université catholique de Milan, a organisé fin mai une formation Tuteurs de résilience en ligne pour des acteurs sociaux du nord du Burkina Faso en proie depuis quelques années à l’augmentation des attaques terroristes. Cette formation fait partie d’un projet plus large d’un an pour soutenir un espace Ami des enfants créé en 2021 à Bourzanga, au sein de la paroisse qui abrite environ 1200 déplacés internes. |
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Aider les enfants et leurs familles à faire face au contexte de vulnérabilité au Guatemala Taux de pauvreté et d’extrême pauvreté élevés, augmentation de la violence sous toutes ses formes, malnutrition, déscolarisation… La situation des enfants au Guatemala, comme dans la plupart des pays d’Amérique latine, est préoccupante. Pour ne donner que deux chiffres : un enfant sur deux souffre de malnutrition chronique, c’est le taux le plus important du continent. Et seuls deux adolescents sur huit poursuivent leurs études au niveau collège. |
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Les droits des enfants au cœur du Conseil des droits de l’homme des Nations unies La 50e session du Conseil des droits de l’homme (13 juin-18 juillet 2022) de l’ONU a adopté 23 résolutions dont plusieurs sont relatives aux droits des femmes et des filles. |
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Bénin : Favoriser l’accès à l’éducation d’enfants touchés par la pauvreté Le BICE continue son soutien à son partenaire ESAM qui œuvre à favoriser l’accès à l’éducation d’enfants issus de familles en situation d’extrême pauvreté dans le sud-ouest du Bénin. |
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Savez-vous combien d’enfants sont victimes de violences chaque année dans le monde ? ➪ 15 millions ➪ 250 millions ➪ 760 millions ➪ 1 milliard |
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Accompagner les enfants en situation de handicap en Russie Dans cette interview, Diana Filatova, chargée de projet au BICE, présente le travail mené, dans le cadre du projet Changer une vie, pour les enfants en situation de handicap placés en internats en Russie. |
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Le réseau du BICE accueille trois nouveaux membres Notre réseau international continue de s’agrandir. La dernière assemblée générale a en effet admis trois nouvelles structures œuvrant au Togo, en Bolivie et au Venezuela. Bienvenue à elles ! |
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Crédits photos : Fondation Regina Pacis, Adobe Stock, ESAM, ODHAG, BICE, Shutterstock, Fundacion Bolivia Digna, Cecodap, DR. |
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