La Journée Internationale des droits des Femmes amène chaque année
son lot d’études en tous genres pour nous rappeler à quel point le secteur du numérique affiche de mauvais chiffres en termes de mixité et de diversité. Cela m’agace un peu. Certes, selon
Syntec Numérique, les femmes ne représentent que 27,5 % des emplois du numérique… Certes, seulement 4 % des start-up fondées en 2020 l'ont été par des femmes et 17 % par des équipes mixtes,
selon le baromètre annuel de Sista et du Boston Consulting Group. Pour autant, ce bilan 2020 de Sista est meilleur qu'en 2019…
Et de réels mouvements se mettent en place aujourd’hui, portés par des entrepreneuses dynamiques capables de faire bouger les choses.
Une prise de conscience qui passe par l’exemplarité. L’on voit ainsi de plus en plus de jeunes femmes ne plus hésiter à venir raconter dans les médias
leur aventure entrepreneuriale, tout comme de plus en plus de fonds de capital-risque axé sur l’investissement numérique intégrer des femmes parmi leurs associés. L’on peut ainsi citer Catherine Barba, entrepreneure et investisseuse, Elina Berrebi, cofondatrice de Gaia Capital Partners, Tatiana Jama, cofondatrice de Levia.ai et du collectif Sista et
Sophie Viger, directrice générale de l’Ecole 42, toutes reçues hier soir par Cédric O pour sa « première »
conversation numérique 100 % Tech au féminin, un évènement durant lequel étaient abordés des sujets aussi divers que la levée de fonds, l’entrepreneuriat, l’accès aux postes à responsabilités, l’éducation...
On peut aussi rappeler le « nouveau » Prix
Tech for Women lancé par Marie Claire en partenariat avec Salesforce, qui sera décerné à l’Unesco lors de la Journée d’Appel pour l’égalité en septembre 2021. Seule, une multitude d’actions permettra aux mentalités d’évoluer… car,
pour être intelligente, la révolution numérique devra aussi être inclusive.