Les établissements publics et privés d'Ile-de-France et des Hauts-de-France ouvrent des lits à tours de bras. Dans les régions les plus touchées, les hôpitaux pourraient commencer à travailler en mode dégradé vers la fin de semaine si la progression des admissions ne fléchit pas.

Dans un avis rendu hier soir, le conseil scientifique, qui doit aider le gouvernement dans ses choix, suggère que le confinement se poursuive au moins jusqu'au 28 avril. Il appelle également l'exécutif à faire preuve d'une « entière transparence » et de « plus de clarté » pour ce qui concerne les pénuries de matériel. Le bilan est passé à 1.100 morts, dont 240 pour la seule journée de mardi.

Peu équipés contre le coronavirus, les soignants à domicile se voient dans l'obligation de réduire leurs activités auprès des personnes vulnérables. Président de l'une des principales organisations du secteur, Guillaume Quercy évoque les raisons de leur colère.

L'administration américaine et les sénateurs seraient parvenus à un compromis sur un plan de soutien à l'économie américaine de 2.000 milliards de dollars. En France, le gouvernement annonce un plan de soutien de 4 milliards d’euros pour les start-up.

Le régime est étendu à tous les intérimaires dont la mission est rompue, aux VRP ou encore aux cadres. Les salariés au SMIC à temps partiel ne perdront pas d'argent. Contrepartie de cette souplesse sans précédent : le ministère du Travail compte renforcer les contrôles a posteriori.

L'ordonnance permettant aux entreprises d'imposer une semaine de congé à leurs salariés pendant le confinement sous réserve d'un accord collectif, va aussi permettre à certains secteurs de déroger aux limitations de la durée du travail inscrites dans le Code du travail. La liste sera bientôt publiée.

Les demandes se multiplient pour que les New-Yorkais quittant leur ville s'isolent pendant quatorze jours afin d'éviter la propagation du coronavirus. Donald Trump, qui redoute désormais que « le remède soit pire que le mal », espère de son côté des « églises pleines à craquer » dans le pays le dimanche de Pâques, le 12 avril.

En février, les Français ont pour une bonne part d'entre eux misé sur des contrats d'assurance-vie en unités de compte, notamment investis en actions. La plupart des assureurs les ont encouragés dans cette voie, juste avant la panique boursière.