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Les médias aussi se réinventent sur TikTok

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Le Washington Post n'est désormais plus le seul média star sur TikTok. Ils sont quelques-uns à avoir atteint plus d'un million de followers sur la plateforme. Selon les informations délivrées par Axios, ABC News a dépassé le million de followers pour son compte TikTok et cherche maintenant à recruter de nouveaux abonnés pour le compte de ses émissions annexes. On peut également citer E! News et Food Network, suivies par 2 millions d'abonnés ou encore BuzzFeed et USA Today, qui peuvent compter respectivement sur une communauté d'un million de followers. 

« Même si TikTok a relativement fait peu d'efforts pour rendre la plateforme lucrative pour les éditeurs, l'opportunité pour bâtir sa brand awareness est massive », observe Sara Fischer, journaliste chez Axios. ABC News, qui a lancé sa chaîne il y a un an, se félicite de cette croissance éclair : « Notre succès sur TikTok me rappelle les grands jours de 2015 sur Facebook. C'est la dernière fois que nous avons vu une vague de croissance comparable », constate Evan McMurry, senior manager social media.

Mais comment entrer dans la danse, sans faux pas ? 

Lire la suite pour découvrir les formats des médias sur TikTok. 

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JUNGLE STORIES
Brut Shop, la plateforme de live shopping de Brut et Carrefour

Brut Shop, la plateforme de live shopping de Brut et Carrefour

Brut. et Carrefour annonçaient le 1er février la naissance de BrutShop, une « co-entreprise » dédiée au commerce social et au live shopping.
Cousin germain, donc, du télé-achat, ce système de vente consiste à promouvoir des produits par le biais de vidéos, généralement diffusées en live sur les réseaux sociaux. Brut Shop vise la diffusion de 1 000 lives par an. Story Jungle discute de ce rapprochement, ses enjeux, ses ambitions, mais aussi les questions qu'il soulève, avec Olivier Garcia, directeur e-commerce non alimentaire chez Carrefour.
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illustration de fougéres
UN PAVÉ DANS LA JUNGLE
La nouvelle a fait l'effet d'une bombe. Ce jeudi 10 février, la CNIL, autorité française de protection des données personnelles, a annoncé avoir mis en demeure un gestionnaire de site web pour son utilisation de Google Analytics, qualifiant « d'illégaux » les transferts de données vers les États-Unis. Le gendarme français des données personnelles impose au gestionnaire (il s'agirait du site Auchan.fr, selon Les Echos) « de se conformer au RGPD et, si nécessaire, de ne plus utiliser cet outil dans les conditions actuelles ». « Si Google a adopté des mesures supplémentaires pour encadrer les transferts de données dans le cadre de la fonctionnalité Google Analytics, celles-ci ne suffisent pas à exclure la possibilité d'accès des services de renseignements américains à ces données », explique la CNIL dans un communiqué.

Pourquoi c'est un pavé ? Pour Guillaume Champeau, fondateur de Numerama et fervent défenseur de la souveraineté numérique européenne, cette décision « confirme » que l'utilisation de Google Analytics « est illégale en Europe ». Ouch ! 

Ceci dit, selon lui, cette annonce est une « très bonne nouvelle », puisqu'elle va permettre à d'autres alternatives européennes compatibles avec les exigences de la CNIL, sans transferts de données vers les USA, d'émerger. (La CNIL a mis la liste à disposition ici.) D'autre part, il souligne que si Google Analytics « tombe » aujourd'hui, d'autres outils qui donnent lieu à des transferts de données d'internautes européens vers les États-Unis sont également dans le collimateur : « Ils seront remplacés par d'autres outils plus respectueux de la vie privée, et si possible européens. De nombreux marchés vont s'ouvrir pour des startup qui, jusque-là, étaient écrasées par les abus de position dominante de ceux qui importent les données vers les USA », prédit-il.  

Pour le Journal du Net, l'approche est plus nuancée : certains éditeurs de site ne seront peut-être pas concernés par la décision de la CNIL : « Leur utilisation de Google Analytics peut être conforme à la réglementation s'ils n'ajoutent pas de données personnelles aux informations transmises à Google Analytics », observe Jean-Etienne Juthier.

De son côté, Marion Wyss, CMO chez Pool, éditeur de paywalls pour les médias, s'interroge sur les futurs mouvements de Google : « Est-ce que Google va réagir hyper vite, après avoir été blacklisté en Autriche, et rapatrier ces identifiants en Europe ? » Le 13 janvier dernier, la Datenschutzbehörde (DSB), équivalent autrichien de la CNIL, avait en effet pris une décision similaire, estimant qu'un site web utilisant Google Analytics « était hors des clous ».

UN FORMAT À LA LOUPE
12/02/22 - NL4 FORMAT
L'annonce a été faite dans le Wall Street Journal, média business entre tous : LinkedIn prévoit d'intégrer un #nopoliticsbutton, une option permettant à l'utilisateur de supprimer, s'il le souhaite, les contenus politiques du feed de la plateforme. Pour l'heure, la fonctionnalité est seulement disponible pour un nombre restreint d'utilisateurs aux États-Unis. « LinkedIn est convaincu que ses utilisateurs sont fatigués de la politique », considère le média Fortune. L'entreprise aurait pris la décision, après une vague de commentaires d'internautes se plaignant de l'augmentation de messages politiques. Selon le Pew Research Center, environ 55 % des utilisateurs américains des réseaux sociaux se disent « épuisés » par les contenus politiques. Et environ 64 % ont déclaré que les médias sociaux avaient un impact négatif sur le cours des affaires dans le pays, selon un autre sondage Pew de 2020.

Reste à savoir la définition d'un contenu politique. Selon la plateforme, il s'agit de tout ce qui se réfère aux « partis politiques et candidats, résultats des élections et les initiatives de votes ». 

Pas sûr qu'en France le concept prenne, à trois mois de l'élection présidentielle.

LE CONTENU QU'ON AURAIT ADORÉ FAIRE
12/02/22 - NL5 On aurait aimé faire
Un face-à-face en distanciel entre Ryan Roslansky, CEO de LinkedIn et Joanna Stern, lauréate d'un Emmy Award et journaliste tech au Wall Street Journal. C'est le parti pris du quotidien national américain qui a réalisé une vidéo de six minutes sur les annonces récentes de LinkedIn. Par écrans interposés, les deux intervenants échangent sur la popularité de LinkedIn dans un décor sobre – plantes vertes en arrière-plan pour lui, fond blanc pour elle. Possibilité de filtrer ses contenus, attrait de plus en plus fort de la génération Z pour la plateforme – lancement de la fonctionnalité du Live Audio, cousin germain de Clubhouse – ou encore explication sur le fonds dédié aux créateurs : la pastille déroule méthodiquement les points forts du réseau social. 

Ce qu'on aime : la manière d'habiller un simple Teams : le mix vidéo/animations, le changement fréquent d'angles de vue. Ne vous y trompez pas : c'est un gros dispositif.

LE CONTENU QU'ON A AIMÉ FAIRE
12/02/22 - NL7 On a aimé faire

Amusant rebond. Chez Story Jungle, on s'est aussi posé la question : comment habiller un Teams ? Dans ce nouvel épisode de Let There Be Change TV pour Accenture, un espace de discussion dans lequel les dirigeants d'entreprises partagent la manière dont ils appréhendent le changement, nous avons produit une vidéo-discussion entre Olivier Girard, président d'Accenture France et Benelux et Christophe Catoir, président d'Adecco. Un échange à retrouver ici.
UNE DERNIÈRE LIANE POUR LA ROUTE
Le 27 mars 2022 se tiendra la 94e cérémonie des oscars. Le film de Jane Campion The Power of the Dog s'annonce comme le grand favori de cette nouvelle édition avec 12 nominations. Il pourrait notamment rafler les prix du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleurs seconds rôles féminins et masculins. Disponible depuis le 1er décembre 2021 sur Netflix, le long métrage suit la vie de deux frères, propriétaires d'un immense ranch en 1925, incarnés par Benedict Cumberbatch et Jesse Plemons. « Ce western tout en oscillations, tremblements sublimes et sensualité sourde est l'un des plus beaux films offerts par cette fin d'année », signe Libération. Une remise en question des valeurs traditionnelles de la virilité. 


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