| | | | | Nouveaux résultats de recherches sur *Confidentialité non incluse : la confidentialité lamentable des applis de santé mentale Bonjour, En mai a lieu le Mois de sensibilisation à la santé mentale. Dernièrement, nombre d’entre nous ont fait face à des problèmes d’ordre psychologique, et l’utilisation de ce type d’applications a connu une croissance rapide. Ces applications aident les personnes qui en ont besoin à consulter des thérapeutes en ligne, méditer pour réduire leur stress ou trouver une écoute, qu’elle soit humaine ou non. Malheureusement, *Confidentialité non incluse a découvert que le secteur florissant des applications de santé mentale comporte son lot de problèmes… Et la confidentialité en est l’un des principaux. Pour notre guide des applications de santé mentale, nous avons évalué le degré de confidentialité et de sécurité de 32 applications populaires dédiées à la santé mentale et à la prière, parmi lesquelles Better Help, Talkspace, Calm, Headspace, Wysa, Pray.com et Glorify. Et ce que nous avons découvert est effrayant. Au cours de nos six années de recherches sur la confidentialité dans le cadre de *Confidentialité non incluse, nous n’avions jamais rencontré un groupe de produits qui protège aussi mal et respecte aussi peu la confidentialité que les applications de santé mentale. Voici certaines de nos conclusions : Parmi les 32 applications évaluées, 29 ont reçu notre icône d’avertissement *Confidentialité non incluse. De nombreuses applications autorisent des mots de passe faibles comme « 1 » ou « 11111111 ». Deux applications ont été classées parmi les Meilleurs produits : PTSD Coach, une appli créée par le Département des Anciens combattants des Ãtats-Unis pour aider les vétérans à soigner leurs syndromes post-traumatiques, et Wysa, une application utilisant l’IA pour proposer une discussion avec un bot, dont la politique de confidentialité est très solide. Voici pourquoi ces applications nous inquiètent : Elles collectent une quantité considérable d’informations très personnelles. Par exemple, si vous êtes déprimé·e, si vous vous sentez stressé·e et à quelle fréquence, si vous avez des pensées suicidaires, si vous consultez un·e thérapeute et à quelle fréquence, ainsi que des données permettant de vous identifier, comme votre nom, localisation, orientation sexuelle, identité de genre, etc. Il s’agit là d’informations devant être traitées de façon responsable et attentive. Mais ce n’est pas le cas. Un trop grand nombre de ces applications dédiées à la santé mentale et à la prière considèrent vos informations personnelles comme des biens commerciaux leur permettant de faire des bénéfices. Elles peuvent les partager avec des annonceurs tiers pour leur permettre de vous montrer des publicités ciblées, les vendre ou encore les combiner à d’autres informations obtenues de sources externes, comme les réseaux sociaux et les courtiers en données. Elles ne permettent pas toujours aux utilisateurs et utilisatrices d’accéder aux informations personnelles collectées et de les supprimer. Enfin, bien trop souvent, elles ne prennent pas les mesures nécessaires pour sécuriser et protéger toutes les informations extrêmement sensibles que vous leur confiez. Alors, que faire ? Nous avons longuement réfléchi aux conseils que nous pouvions vous donner, car ces applications de santé mentale ont un côté bénéfique. Elles permettent de consulter des thérapeutes moins chers et plus accessibles, proposent des stratégies éprouvées pour gérer des états comme l’anxiété, les pensées suicidaires, les TOC et les troubles de l’alimentation, et aident à méditer pour déstresser. Malheureusement, bien trop souvent, tout ceci est au détriment de la protection de votre vie privée. Si vous utilisez une application dédiée à la santé mentale, voici ce que nous vous conseillons de faire : Lisez les tests des applications dans notre nouvelle édition du guide *Confidentialité non incluse pour savoir quelles données sont collectées et comment elles sont utilisées. Si possible, choisissez des applications qui respectent votre vie privée. Ne connectez ou ne liez jamais vos comptes sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Google à ces applications : cela permettrait à ces réseaux sociaux de collecter encore plus d’informations sur vous, comme le fait que vous utilisez une application de santé mentale, la fréquence d’utilisation et les moments où vous l’ouvrez. Fournissez aussi peu d’informations personnelles que possible pour accéder au service. Lorsque c’est possible, refusez que vos données soient partagées, vendues ou utilisées à des fins publicitaires. Malheureusement, vous n’aurez pas toujours la possibilité de refuser. Utilisez toujours un mot de passe fort pour protéger vos informations au sein de ces applications. Si votre employeur vous permet d’accéder à une application par le biais d’un programme de bien-être au travail, demandez-lui quelles données lui seront transmises par l’application et comment le respect de votre vie privée en tant que salarié·e sera assuré. Dans le monde d’aujourd’hui, la santé mentale est un sujet extrêmement important. Nous souhaitons faire le maximum pour vous aider à bénéficier de l’aide dont vous avez besoin tout en comprenant les risques éventuels en matière de confidentialité. Merci de lire notre guide *Confidentialité non incluse sur les applications de santé mentale et de soutenir nos recherches. N’hésitez pas à partager ce message important avec vos ami·e·s, vos proches et vos collègues. âï¸32 applis testées â29 recalées. Bien qu’elles aient accès à des données très sensibles, les recherches de @mozilla montrent que les applis de santé mentale ne sont ni sûres ni confidentielles. #privacynotincluded #confidentialiténonincluse mzl.la/3s0jW9R Merci, Jen Caltrider et Misha Rykov L’équipe *Confidentialité non incluse Mozilla | |
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