En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. |
Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. |
C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront. |
Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde, |
depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération. |
Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. » |
Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ; |
ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles. |
Avec une crainte mêlée d'allégresse, j'estime souhaitable de dire ici quelque chose des souffrances que tu as endurées pour moi, toi le Dieu de tous ! |
Tu t'es tenu debout au tribunal de ta créature, dans une nature qui était la mienne ; |
Tu n'as pas parlé, ô Toi qui donnes la parole ; |
Tu n'as pas élevé la voix, toi qui crées la langue ; |
Tu n'as pas crié, ô Toi qui ébranles la terre ; (...) |
Tu n'as pas livré à la honte celui qui te livrait aux tourments de la mort ; |
Tu n'as pas opposé de résistance lorsqu'on Te liait, |
et lorsqu'on te souffletait, tu ne t'es pas indigné. |
Lorsqu'on crachait sur Toi, Tu n'as pas injurié, |
et lorsqu'on te donnait des coups de poing, tu n'as point frémi. |
Lorsqu'on se moquait de toi, tu ne t'es pas courroucé, |
et lorsqu'on te bafouait, tu n'as pas altéré ton visage (Is 50,7). (…) |
Loin de te donner un instant de répit, toi la source de vie, |
aussitôt ils t'ont préparé, pour le porter, |
l'instrument de la mort. |
Tu l'as reçu avec magnanimité, |
tu l'as pris avec douceur, |
tu l'as soulevé avec patience ; |
tu t'es chargé, comme si tu étais un coupable, |
du bois des douleurs ! |