Lettre n°420 - Dossier : L'empathie / Colo nies de vacances, la fin de l'âge d'or / L anceur d'alerte : traître ou héros ? / Act ualités, interviews, références...

Inexistant dans la langue française il y a un demi-siècle, le mot «empathie» a surgi du néant. L’empathie a été depuis promue au rang des enjeux humains les plus fondamentaux.

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Autrefois perçues comme un creuset de mixité, les colonies de vacances se spécialisent et visent des publics ciblés selon l’âge, le genre et le milieu social.

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Des enfants anxieux qui se transforment en leaders charismatiques, des boules de nerfs qui deviennent profs de yoga, des phobiques alimentaires qui finissent à Top Chef…, tout cela existe.

Vous venez de gagner une petite somme au Loto. Que faites-vous ? Mille et une façons d’annoncer une bonne nouvelle qui en disent long sur vous, selon des psychologues américains.

Manning, Snowden… Les lanceurs d’alerte passent souvent dans les médias comme des superhéros de la démocratie. Un costume mal taillé pour des hommes et des femmes qui encourent des risques et qu’il faut pouvoir protéger.

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Dans la plupart des pays qui ont connu des attentats ces dernières années, les préjugés racistes ont augmenté. Ce n’est pas le cas en France. Comment l’expliquer ?

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Pendant longtemps, la sociologie a milité en faveur d’un positivisme qui donne la priorité aux analyses froides et distanciées. Dans le sillage d’Émile Durkheim, la statistique s’est imposée comme un des outils les plus pertinents pour rendre compte des faits sociaux. Mais, bien établie dans la recherche anglo-saxonne, toute une branche des sciences sociales cherche aujourd’hui à redonner une place aux émotions dans la vie sociale. Il n’est guère aisé, convient l’auteur, de définir l’émotion en se frayant un chemin entre les approches déjà bien balisées en biologie et en psychologie. On peut cependant retenir qu’il s’agit d’une modification ressentie de l’état du corps dont le motif ou la cause résulte d’une perception ou d’une pensée.

Depuis dix ans, le sociologue Christophe Giraud interroge régulièrement un panel assez réduit de 26 jeunes femmes âgées de 18 à 25 ans, appartenant plutôt aux classes moyennes, au sujet de leurs relations amoureuses. Leur point commun ? Ne plus attendre le prince charmant, mais aspirer à un « amour réaliste ». Cette expression, qui flirte avec le paradoxe, traduit, selon l’auteur, la « nouvelle expérience amoureuse des jeunes femmes ». La dissociation entre amour et sexualité et la fréquence des ruptures les conduisent à abandonner la représentation romantique d’un amour unique, éternel et inconditionnel, pour lui substituer une logique de choix parmi trois types de contrats amoureux.

Épouillage, commérages et autres bavardages seraient-ils les raisons fondamentales de la naissance du langage humain ? C’est la thèse avancée par Robin Dunbar.

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L'enjeu de ce VIIIe Congrès mondial de psychothérapie, organisé par la Fédération française de psychothérapie et psychanalyse, se déclinera autour de plusieurs axes paradigmatiques : la vie doit rester plus forte que la violence destructrice ; l'amour est toujours le socle de notre humanité et du lien interpersonnel, familial et social ; la lutte contre la détresse psychique et les maladies psychiatriques est un devoir humain et éthique ; la rencontre exceptionnelle de très nombreux spécialistes de la psychothérapie venus des cinq continents est une nécessité humaniste pour aborder toutes les formes de psychothérapies, de tous les courants pour échanger, partager leurs expériences, leurs idées…
Lieu :
Maison de l'Unesco, 125, av. de Suffren. - 75007 Paris

Avenue centrale – Rendez-vous en Sciences humaines est la 3e saison du cycle de conférences annuelles proposé par la MSH-Alpes et placé sous le parrainage de l’historien anglais Theodore Zeldin.  Ces rendez-vous ont pour ambition de favoriser le dialogue transversal entre les champs disciplinaires et permettent de faire le point sur des états de la recherche mais surtout de partager et diffuser sur un mode direct et dynamique des idées vives qui animent les sciences humaines et sociales. Luc Gwiazdzinski géographe, enseignant-chercheur à l'Institut de Géogrraphie Alpine (IGA) reçoit Vincent Kaufmann, professeur de sociologie urbaine et d’analyse des mobilités à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse).   Depuis une trentaine d'année, plus que jam [Voir la suite]
Lieu :
- Amphithéâtre de la MSH-ALPES - 1221 Avenue Centrale - Saint-Martin-d'Hères

Ce nouveau rendez-vous de L'Association Française de Sciences Politique (AFSP) se déroulera en partenariat avec la Faculté de Droit et de Science politique de l’Université de Montpellier, le CEPEL, le CIRAD. Avec près de 1000 congressistes attendus et plus de 75 sections thématiques, le Congrès de l’AFSP reste l’événement majeur de la discipline sur le territoire français. Cette année, la conférence plénière permettra de débattre des « Changements politiques face au changement climatique », sous la présidence de Laurence Tubiana et avec la participation de Bruno Latour. Les sections thématiques couvrent elles l’ensemble des questions politiques et de relations internationales, du genre aux politiques énergétiques, de la transparence aux réactions aux attentats. Ren [Voir la suite]
Lieu :
- Faculté de Droit et de Science politique de l'Université de Montpellier

Le psychologue de l'Ecole ou d'ailleurs rencontre souvent sur son chemin des enfants dont l'expression " tout corps " les empêche de penser et les fragilise dans leur appréhension du monde et du savoir, parfois. Hyperagitation ou mutisme, le psychologue va tenter de décoder ces bruits ou ces silences et aider l'enfant face à ce monde de l'immédiateté, des images et des hyperactivités, monde où le trop plein émotionnel et le passage à l'acte prennent le pas sur le " penser ". De sa place, comment le psychologue, en lien avec la famille et les équipes, peut-il accompagner l'enfant et l'aider à sublimer cette énergie afin de lui permettre de trouver sa route comme sujet pensant ? [Voir la suite]
Lieu :
- Corum - Palais des congrès - Montpellier

L’école est devenue contraignante, hiérarchique, compétitive et nous coupe de notre liberté, dans le sens large du terme, dès notre plus jeune âge. De la France à la Chine, en passant par l’Allemagne et les Etats-Unis, le système éducatif est axé sur la compétition et les résultats quantitatifs au détriment des capacités imaginatives. À travers le festival pour l’école de la vie, nous souhaitons proposer au public et professionnels les différents outils qui existent autour de l’éducation pour le bien-être de nos enfants. 26 conférences autour de l’éducation, 150 exposants, dont une dizaine d’école alternatives, un marché en plein air, des ateliers thématiques pour enfants et adultes, des tables rondes autour de l’éducation, des concerts, une re [Voir la suite]
Lieu :
- Château de Flaugergues - Montpellier

Conférence-débat en présence de Jonathan Fox (Bar Ilan University) et Pierre de Senarclens (université de Lausanne). Dans le cadre du cycle « The future of nations : Continuity and breaks » organisé par le Centre d'études et de recherches internationales (Ceri).
Lieu :
À 17 h, Ceri, 56, rue Jacob. - 75006 Paris

Conférence-débat en présence de Roberto Cantoni (postdoctorant, IEP-Paris/Ceri). Discutant : Philippe Tristani (professeur agrégé d'histoire géographie, docteur en relations internationales, université Paris-Sorbonne).
Lieu :
À 11 h, Ceri, 56, rue Jacob. - 75006 Paris

Table ronde en présence de Robert Bober (réalisateur et écrivain), Claude Burgelin (université de Lyon), Jean-Luc Joly (président de l'association Georges-Pérec) et Christelle Reggiani (université Paris-IV). Débat animé par Denis Cosnard (journaliste au Monde).
Lieu :
À 19 h 30, Musée d'art et d'histoire du judaïsme, 71, rue du Temple. - 75003 Paris

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