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Bonnes lectures à tous, prenez soin de vous et des vÎtres,

La pandémie de coronavirus focalise notre attention sur la dangerosité des virus : ils tuent et bouleversent les sociétés. Ils ont aussi des vertus. Sans leur apport à notre génome, notre espÚce n’aurait jamais vu le jour.

Être empathique, c'est se pencher sur le sort de l'autre, du malade comme du soignant, de l'élÚve comme du professeur, du salarié comme du manager. À la base de notre humanité pour certains, l'empathie peut aussi être source de souffrance.

Le déclassement des profs n’est pas un mythe. Plusieurs enquêtes mettent en lumiÚre l’érosion de leur salaire et de leur influence sociale.

En 2005, le sociologue Nicolas Dodier expliquait les transformations de la médecine à la suite de l'épidémie de sida. Un modÚle a émergé, construit autour des « essais contrÎlés-randomisés ». Cette façon d'utiliser la statistique est à la base de ce qu'on appelle aujourd'hui la « médecine des preuves ».

Longtemps triomphante, l’idéologie des droits de l’homme a perdu de sa sacralité. Sa prétentation à l’universalité et son efficacité politique sont contestés.

Défaire les liens avec le corps, relier harmonieusement les citoyens dans la cité ou les parties de l’âme entre elles
 Qu’il soit question de connaissance, de morale ou de politique, la philosophie platonicienne apparaît comme une recréation de lien.

Les chiffres sont là (80 000 enfants déclarés « en danger » par an) et les faits divers sont éloquents. Au prix d’un titre un peu excessif, le psychologue Jean-Luc Viaux est bien décidé à nous débarrasser de l’idée qu’un parent ne peut pas haïr son enfant. Cette prise de conscience est indispensable, selon l’auteur, dans un pays où les enfants sont trop souvent victimes de leur famille.