Voir l'évangile en ligne

Jeudi 21 Décembre
Férie de l'Avent : semaine avant Noël (21 déc.)
Calendrier romain ordinaire
Voir le commentaire ci-dessous


St Pierre Canisius , Bx Pierre Friedhofen En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,39-45.

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Partager l'évangile sur Facebook


Bulle

Pape François
Encyclique « Lumen fidei / La Lumière de la foi » 29 juin 2013, §39 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)


« Marie se mit en route rapidement » : la foi tend à inviter les autres à sa joie

Il est impossible de croire seul. La foi n'est pas seulement une option individuelle que le croyant prendrait dans son intériorité ; elle n'est pas une relation isolée entre le moi du fidèle et le toi divin, entre un individu autonome et Dieu. Par nature, elle s'ouvre au « nous » ; elle advient toujours dans la communion de l'Église. La forme dialoguée du Credo, utilisée dans la liturgie baptismale, nous le rappelle.
L'acte de croire s'exprime comme une réponse à une invitation, à une parole qui doit être écoutée. Il ne procède pas de moi, mais il s'inscrit dans un dialogue (…). Il est possible de répondre à la première personne, « je crois », seulement dans la mesure où l'on appartient à une large communion, seulement parce que l'on dit aussi « nous croyons ». Cette ouverture au « nous » ecclésial se produit selon l'ouverture même de l'amour de Dieu, qui n'est pas seulement relation entre Père et Fils, entre « moi » et « toi », mais qui est aussi dans l'Esprit un « nous », une communion de personnes. Voilà pourquoi celui qui croit n'est jamais seul, et pourquoi la foi tend à se diffuser, à inviter les autres à sa joie. (...) Tertullien (v. 155-v. 220) l’a exprimé de manière convaincante en parlant du catéchumène qui, après le baptême, « le bain de la nouvelle naissance », est accueilli dans la maison de la Mère pour élever les mains et prier, avec ses frères, le Notre Père.
ContactFaire un donAbonnement
Nous contacter

Faire un don

Mon abonnement

Si vous ne souhaitez plus recevoir l'évangile par courriel, cliquez ici.