Les pénuries sont inévitables en cas de rupture avec la Russie Par Etienne Henri De NewTech Insider Europe & Zéro Carbone Millionnaire [Les prix à la pompe atteignent des niveaux incroyables, en ce moment. Clairement, le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie met en avant la dépendance énergétique – insoutenable – de l’Europe occidentale… Il ne s’agit pas, pour le Vieux Continent, d’aller "faire son plein" ailleurs. Ce n’est pas aussi simple. Il n’y a pas de solutions alternatives…]
L’actualité économique de la semaine passée a été dominée par la hausse fulgurante du prix du baril de pétrole, entre autres matières premières. Le Brent, qui avait débuté le mois de mars au niveau des 100 $, a connu une accélération fulgurante qui l’a porté lundi dernier au-dessus des 137 $. Cette hausse brutale a été causée par la guerre en Ukraine et la menace d’un embargo occidental sur le pétrole russe. Il est vrai que se priver des hydrocarbures russes signifierait, à court terme, nous tirer une balle dans le pied en termes d’approvisionnements énergétiques. Comme l’aurait dit Margaret "TINA" Thatcher en son temps, "There is no alternative" (il n’y a pas d’autre choix). Je ne parle pas là de décisions géopolitiques, stratégiques ou militaires mais énergétiques : l’Europe n’a pas de scénario alternatif en cas d’arrêt des approvisionnements russes. [Ne vous y trompez pas, cher lecteur, sur le temps long, la bascule vers les énergies renouvelables est assurée. Ce qui explique pourquoi on assiste en ce moment à une belle remontée des valeurs de la transition énergétique, l’hydrogène en tête. Les affaires marchent d'ailleurs plutôt bien pour Etienne Henri dans son service Zéro Carbone Millionnaire. Les opportunités se succèdent à un rythme effréné... C’est le moment de le rejoindre !]
La source russe d’hydrocarbures n’est pas remplaçable Tout embargo causera une pénurie énergétique comme nous n’en avons jamais subie dans l’Histoire. La Russie est le plus grand exportateur de pétrole sur les marchés mondiaux. Si l’Arabie saoudite lui rafle la première place du podium en termes de volumes exportés, une partie plus importante de son pétrole est "fléché" vers des clients préétablis. C’est donc bien la Russie qui fait la pluie et le beau temps sur les marchés internationaux. Il est donc logique que les prix spot et les futures anticipent toute variation de sa capacité à exporter son brut. En décembre, la Russie exportait 5 millions de barils de brut par jour. 60 % de ce volume part en Europe. La fermeture des robinets aurait des répercussions en cascade sur notre économie, à court comme à moyen termes. Je vous explique pourquoi dans la suite de mon article...
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