L'unité de bruit médiatique, autrement appelé UBM, est L’ indicateur de mesure de l’impact médiatique des sujets d’actualité. “L’échelle de Richter médiatique” titrait Libé à sa création en l’an 2000. “Nettement plus tendance qu'un sondage, plus scientifique qu'une revue de presse et fort adapté au premier invité: Jean Tiberi, lui-même fort bruyant” s’en amusait la journaliste Catherine Mallaval. Une unité calculée en fonction de l’espace rédactionnel (en pages ou en minutes) consacré à un sujet et de l’audience du média véhiculant cette information.
Rien de bien amusant néanmoins dans les sujets qui en ressortent et qui permettent de mesurer, si cela était encore nécessaire, combien la peur guide nos pas en matière de consommation médias. L’intérêt de cet indice, créé par Secodip (TNS) et produit par Onclusive aujourd’hui, est d’analyser la médiatisation d’un événement, d’une thématique ou d’une personnalité, et de pouvoir la comparer, dans le temps, avec celles d’autres sujets.
Cela nous permet par exemple de savoir qu’en 2023, pour la 2e année consécutive, l’environnement et la question climatique caracolent en tête des sujets qui ont trouvé la plus grosse caisse de résonance dans les médias. Ce qui peut passer pour une bonne nouvelle puisque cela tend à prouver la prise de conscience collective de l’ampleur du problème.
Vous l’aurez compris, en 2024, nous avons décidé de rester optimistes. Mais d’un optimisme éclairé, notamment par ces données que nous ont confiées le SIG, que nous considérons d’utilité publique, et par la lecture que les experts que nous avons sollicités avec les équipes de Michaël Nathan, directeur du Service d'Information du Gouvernement, ont de ces faits. |