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Une méditation pour aujourd'hui mardi 16 mai 2017 « Je vous donne ma paix »1ère lecture, 1 Co 1, 1-9Moi, Paul, appelé par la volonté de Dieu pour être Apôtre du Christ Jésus, avec Sosthène notre frère, je m'adresse à vous qui êtes, à Corinthe, l'Église de Dieu, vous qui avez été sanctifiés dans le Christ Jésus, vous les fidèles qui êtes, par appel de Dieu, le peuple saint, avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, leur Seigneur et le nôtre. Que la grâce et la paix soient avec vous, de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ le Seigneur. Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour la grâce qu'il vous a donnée dans le Christ Jésus ; en lui vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la Parole et toutes celles de la connaissance de Dieu. Car le témoignage rendu au Christ s'est implanté solidement parmi vous. Ainsi, aucun don spirituel ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ. C'est lui qui vous fera tenir solidement jusqu'au bout, et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ. Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. Psaume, Ps 144 (145), 2-3, 4-5, 6-7Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais. Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n'est pas de limite. D'âge en âge, on vantera tes oeuvres, on proclamera tes exploits. Je redirai le récit de tes merveilles, ton éclat, ta gloire et ta splendeur. On dira ta force redoutable ; je raconterai ta grandeur. On rappellera tes immenses bontés ; tous acclameront ta justice. Evangile selon St Jean, chapitre 14, 27-31En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n’a aucune prise, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé. » PrièresPrière d'introduction Demande Points de réflexion1. Ce passage se situe dans le quatorzième chapitre de l’Évangile de saint Jean, c’est-à-dire dans les paroles que Jésus adresse à ses apôtres avant que la Passion ne commence. Notre passage commence avec ces mots : « Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix ». Ces mots ont dû laisser une trace dans le cœur des apôtres, car on les retrouve ailleurs, après un miracle, comme celui de la femme qui perdait du sang depuis douze ans : « Jésus lui dit alors : ?’Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal’’ ». (Mc 5, 34), ou lors des apparitions de Jésus ressuscité : « La paix soit avec vou » par exemple en Lc 24, 36. Et ce sont des mots que la liturgie a repris (« Allez dans la paix du Christ »). 2. Mais la paix que Jésus laisse à ses disciples n’est pas comme la paix du monde. Paix du monde qui peut souvent être trompeuse. On pourrait peut-être définir cette paix du monde par une absence de conflit. Absence de conflit qui est souvent provisoire, car les problèmes sont souvent malheureusement simplement déplacés et ils finissent souvent par resurgir, de manière parfois dramatique. Quoiqu’il en soit, la paix dont Jésus veut parler ici se situe à un autre niveau, bien que la paix dans le monde soit un bien lui aussi désirable. 3. Comme le dit saint Augustin, le cœur de l’homme est inquiet : « Notre cœur est inquiet jusqu’à ce qu’il repose en vous » (Confessions). Or ce repos, comme l’a expérimenté et compris saint Augustin ne peut se trouver qu’en Dieu. Notre cœur, assoiffé de bonheur et d’amour, ne trouvera ce qu’il recherche vraiment qu’en Dieu. Or cette présence de Dieu c’est Jésus qui est venu nous l’apporter. C’est pour cela qu’il parle tout de suite après de son départ et de son retour : « Je m’en vais, et je reviens vers vous ». Les apôtres ont peur de perdre Jésus. Il les rassure en leur disant que s’il part, c’est pour être présent d’une autre manière. Pour le croyant, la paix est déjà là, car il sait que son Seigneur est désormais toujours avec lui. Dialogue avec le Christ Résolution
Cette méditation a été écrite par Père Jean-Marie Fornerod, LC Abonnements / Désabonnement | Présentation Sponsored by the congregation of the Legion of Christ and the Regnum Christi Movement, copyright 2007, Legion of Christ. All rights reserved. |
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