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Une méditation pour aujourd'hui mardi 10 avril 2018 « Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme »1ère lecture, 1 Co 1, 1-9Moi, Paul, appelé par la volonté de Dieu pour être Apôtre du Christ Jésus, avec Sosthène notre frère, je m'adresse à vous qui êtes, à Corinthe, l'Église de Dieu, vous qui avez été sanctifiés dans le Christ Jésus, vous les fidèles qui êtes, par appel de Dieu, le peuple saint, avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, leur Seigneur et le nôtre. Que la grâce et la paix soient avec vous, de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ le Seigneur. Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour la grâce qu'il vous a donnée dans le Christ Jésus ; en lui vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la Parole et toutes celles de la connaissance de Dieu. Car le témoignage rendu au Christ s'est implanté solidement parmi vous. Ainsi, aucun don spirituel ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ. C'est lui qui vous fera tenir solidement jusqu'au bout, et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ. Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. Psaume, Ps 144 (145), 2-3, 4-5, 6-7Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais. Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n'est pas de limite. D'âge en âge, on vantera tes oeuvres, on proclamera tes exploits. Je redirai le récit de tes merveilles, ton éclat, ta gloire et ta splendeur. On dira ta force redoutable ; je raconterai ta grandeur. On rappellera tes immenses bontés ; tous acclameront ta justice. Evangile selon St Jean, chapitre 3, 7-15En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. » Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? » Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ? Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ? Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. PrièresPrière d'introduction Demande Points de réflexion1. Ce passage de l’Évangile me plonge au début du ministère public du Christ, lors de son premier séjour à Jérusalem. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y est pas passé inaperçu. En chassant les marchands du Temple et en accomplissant des signes et des miracles, Jésus a fait beaucoup parler de lui. Ses gestes et ses paroles ne laissent personne indifférent, à tel point que Nicodème, un membre du Sanhédrin, vient le voir de nuit pour savoir exactement qui est ce rabbi galiléen que Dieu semble favoriser de manière si particulière. Nicodème vient sans doute chercher un conseil spirituel ou la confirmation de ses intuitions. Le Seigneur va lui donner tout autre chose, il va lui faire entrevoir tout un monde spirituel dont le docteur de la Loi ne soupçonnait même pas l’existence. 2. Ce nouveau monde que Jésus ouvre à Nicodème, c’est la vie nouvelle dans l’Esprit. Mais que signifie « naître du souffle de l’Esprit » ? Que signifie avancer en suivant la voix de l’Esprit, sans savoir d’où l’on vient, ni où l’on va ? Eh bien, cela a sans doute quelque chose à voir avec la liberté spirituelle, avec ce que les exercices spirituels de saint Ignace appellent la « sainte indifférence ». C’est la liberté qui consiste à me détacher de mon amour-propre et à m’attacher à la voix du Seigneur. Une fois libéré de mes désirs égoïstes, je serai libre comme le vent, j’avancerai sans crainte à la suite de l’Esprit Saint. Comme le dit l’hymne Veni Creator, : « Si toi, notre guide, tu marches devant nous, nous éviterons toute erreur » (ductore sic te praevio, vitemus omne noxium). 3. La vie ne jaillit pas toute seule. Je n’aurais jamais reçu le don de la vie sans mes parents. À plus forte raison, je ne peux recevoir le don de la vie spirituelle sans quelqu’un qui puisse me la transmettre. Or, il n’y a qu’un seul médiateur entre Dieu et les hommes, une seule personne capable de me transmettre cette vie en plénitude pour laquelle j’ai été créé. Ce médiateur, c’est Jésus-Christ. Au début de l’histoire du salut, le péché originel avait irrémédiablement séparé l’homme de Dieu. Seul Jésus-Christ peut enjamber ce fossé. Lui seul peut me réconcilier avec Dieu. Et il ne s’agit pas d’une réconciliation provisoire, mais d’une union éternelle : le Seigneur veut m’unir à lui de façon tellement intime qu’il est prêt à faire couler sa propre vie divine dans mes veines. Il ne tient qu’à moi de l’accepter. Dialogue avec le Christ Résolution
Cette méditation a été écrite par Frère Benoît Terrenoir, LC Abonnements / Désabonnement | Présentation Sponsored by the congregation of the Legion of Christ and the Regnum Christi Movement, copyright 2007, Legion of Christ. All rights reserved. |
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