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Une méditation pour aujourd'hui samedi 29 avril 2017 L’autorité divine de Jésus1ère lecture, 1 Co 1, 1-9Moi, Paul, appelé par la volonté de Dieu pour être Apôtre du Christ Jésus, avec Sosthène notre frère, je m'adresse à vous qui êtes, à Corinthe, l'Église de Dieu, vous qui avez été sanctifiés dans le Christ Jésus, vous les fidèles qui êtes, par appel de Dieu, le peuple saint, avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, leur Seigneur et le nôtre. Que la grâce et la paix soient avec vous, de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ le Seigneur. Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour la grâce qu'il vous a donnée dans le Christ Jésus ; en lui vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la Parole et toutes celles de la connaissance de Dieu. Car le témoignage rendu au Christ s'est implanté solidement parmi vous. Ainsi, aucun don spirituel ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ. C'est lui qui vous fera tenir solidement jusqu'au bout, et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ. Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. Psaume, Ps 144 (145), 2-3, 4-5, 6-7Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais. Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n'est pas de limite. D'âge en âge, on vantera tes oeuvres, on proclamera tes exploits. Je redirai le récit de tes merveilles, ton éclat, ta gloire et ta splendeur. On dira ta force redoutable ; je raconterai ta grandeur. On rappellera tes immenses bontés ; tous acclameront ta justice. Evangile selon St Jean, chapitre 6, 16-21Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer. Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur. Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. » Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient. PrièresPrière d'introduction Demande Points de réflexion1. Jésus et ses disciples viennent de terminer une journée harassante. Il a fallu nourrir une foule d’au moins cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants, et ensuite les renvoyer chez eux parce que la nuit tombait. De surcroît, Jésus s’était enfui seul dans la montagne en laissant les disciples face à cette foule qui n’avait qu’une idée en tête : faire de Jésus son roi. Enfin libérés de la foule, les disciples repartent en bateau à Capharnaüm, la ville de plusieurs d’entre eux où ils pourraient enfin se reposer et dormir dans de vrais lits. Mais voilà que la tempête se lève : la mer se soulève et un grand vent se met à souffler dans la direction contraire à leur destination. C’est alors que Jésus se manifeste à eux en marchant sur les eaux avec une tranquillité et une majesté qui effraient ses disciples. « N’ayez pas peur », leur lance-t-il, « c’est moi ». Comment interpréter ces signes si déconcertants ? 2. L’évangéliste Jean semble situer cette scène dans le contexte théologique de l’Exode. Dieu a libéré son peuple de l’esclavage en Égypte en lui faisant traverser la Mer Rouge à pied sec. Ici, c’est Jésus lui-même qui traverse la mer à pied sec. Et puis, si dans le passage précédent Jésus avait nourri une foule en multipliant pains et poissons, comment ne pas se rappeler du pain que Dieu faisait descendre du ciel dans le désert, pour nourrir son peuple en chemin ? Jean place donc Jésus au même niveau de pouvoir et d’autorité que Dieu lui-même ! De fait, lorsque Jésus veut tranquilliser ses disciples en leur disant : « N’ayez pas peur, c’est moi », le lecteur avisé y reconnaît encore une allusion au livre de l’Exode. L’expression « c’est moi » ou « je suis » est un renvoi direct au nom même de Dieu qui se fait connaître à Moïse (cf. Ex 3). À la question « quel est ton nom ? » posée par Moïse, Dieu lui répond depuis le buisson ardent : « Je suis. Je suis celui qui est ». Jésus emploie donc ici la même expression que Dieu pour s’auto-nommer. Jésus ne fait pas que porter le nom même de Dieu, mais en sa personne, il laisse transparaître Dieu lui-même. « Celui qui m’a vu a vu le Père », disait Jésus à Philippe. 3. Dans la Bible, Dieu seul peut dominer la mer. La mer symbolisait, dans l’Antiquité, le repère des forces du mal, le lieu du chaos et de la mort. Seul Dieu pouvait en être victorieux. C’est cela qui s’est passé lors de la traversée de la Mer Rouge et c’est cela qui se passe ici quand Jésus marche sur les eaux. « Plus que la voix des eaux innombrables, plus superbe que le ressac de la mer ; superbe est le Seigneur Dieu dans les hauteurs », chante le psaume 93. Jésus s’annonce ici comme étant le vainqueur de toutes les forces du mal et de la mort. Finalement, c’est toute sa vie et sa mission qui sont résumées dans cet épisode : d’ici peu de temps, Jésus foulera de ses pieds les vagues de la mer, c’est-à-dire les forces du mal et du péché qui conduisent à la mort spirituelle, mais il en sortira victorieux par sa Résurrection. Alors, selon son mot d’invitation, n’ayons pas peur. Jésus est au-delà de tout. Dialogue avec le Christ Résolution
Cette méditation a été écrite par Emanuelle Pastore, consacrée de Regnum Christi Abonnements / Désabonnement | Présentation Sponsored by the congregation of the Legion of Christ and the Regnum Christi Movement, copyright 2007, Legion of Christ. All rights reserved. |
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