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Une méditation pour aujourd'hui   lundi  12  mars  2018  
 

Pouvoir humain et pouvoir divin


1ère lecture, 1 Co 1, 1-9

Moi, Paul, appelé par la volonté de Dieu pour être Apôtre du Christ Jésus, avec Sosthène notre frère, je m'adresse à vous qui êtes, à Corinthe, l'Église de Dieu, vous qui avez été sanctifiés dans le Christ Jésus, vous les fidèles qui êtes, par appel de Dieu, le peuple saint, avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, leur Seigneur et le nôtre. Que la grâce et la paix soient avec vous, de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ le Seigneur. Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour la grâce qu'il vous a donnée dans le Christ Jésus ; en lui vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la Parole et toutes celles de la connaissance de Dieu. Car le témoignage rendu au Christ s'est implanté solidement parmi vous. Ainsi, aucun don spirituel ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ. C'est lui qui vous fera tenir solidement jusqu'au bout, et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ. Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur.

Psaume, Ps 144 (145), 2-3, 4-5, 6-7

Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais. Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n'est pas de limite. D'âge en âge, on vantera tes oeuvres, on proclamera tes exploits. Je redirai le récit de tes merveilles, ton éclat, ta gloire et ta splendeur. On dira ta force redoutable ; je raconterai ta grandeur. On rappellera tes immenses bontés ; tous acclameront ta justice.

Evangile selon St Jean, chapitre 4, 43-54

En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.
Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.
Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

Prières

Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi la grâce de pouvoir te rencontrer. Je veux t’ouvrir mon cœur pour que tu y viennes, Jésus.

Demande
Une grande confiance en Jésus.

Points de réflexion

1. Le quatrième chapitre de l’Évangile de saint Jean raconte principalement la rencontre de Jésus avec la samaritaine, près d’un puits, alors que Jésus et ses disciples sont en voyage de Judée en Galilée. Mais à la fin de ce chapitre saint Jean relate aussi ce miracle de la guérison de l’enfant d’un fonctionnaire royal. Celui-ci rencontre Jésus alors qu’il vient d’arriver à Cana, l’enfant se trouvant lui dans une autre ville, Capharnaüm.

2. Ce passage nous met essentiellement en présence de deux personnages. L’un est Jésus, le fils du charpentier de Nazareth ; l’autre un fonctionnaire royal, titre qui indique sans doute qu’il s’agit d’une personne importante, détenant un certain pouvoir. Et pourtant, les rôles s’inversent. Le fonctionnaire royal se retrouve désemparé devant la maladie de son enfant. Par lui-même il ne peut rien faire, tout son pouvoir et son autorité ne lui servent plus de rien. Au contraire, comme le souligne saint Jean, ce miracle semble facile pour Jésus : l’enfant se trouve dans une autre ville, mais ce n’est pas un problème. Il lui suffit de prononcer quelques mots pour que le malade soit instantanément guéri.

3. Le texte mentionne aussi la foi du fonctionnaire, par deux fois. Le fonctionnaire croit quand Jésus lui affirme que son fils est guéri, et sa foi est confirmée quand on lui annonce que la fièvre l’avait quitté justement quand Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant ». La réalité nous invite souvent à nous rendre compte que le pouvoir humain est somme toute bien relatif. Ce n’est donc pas en lui que nous pouvons remettre toute notre foi et notre espérance, mais en Dieu. C’est ce que fonctionnaire a appris et c’est ce à quoi Jésus nous invite aussi. Seule la foi nous permet de regarder ce que nos yeux ne nous laissent souvent pas voir : la présence et l’action de Dieu dans notre vie.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, donne-moi la grâce de voir les choses avec foi. Donne-moi un regard qui sache regarder plus en profondeur que les simples apparences. Que la foi en toi soit mon guide.

Résolution
Demander la grâce de croître dans la vertu de la foi.

 

Cette méditation a été écrite par Père Jean-Marie Fornerod, LC

 


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