Discours au Trocadéro Mes chers amis, merci. Oui, merci de tout cœur pour votre présence vous qui avez su braver les injonctions, les caricatures et parfois même les invectives en vous présentant ici, en cette place, si forte en symbole. Merci, à vous qui ne baisserez jamais les bras. A vous qui refuserez toujours d’entendre les sirènes du découragement. Vous êtes une « certaine idée de la France », cette idée éternelle est plus grande que moi, plus grande même que cette élection, oui, c’est cette haute idée française que je voulais inviter, ici, à Paris, au Trocadéro. Je voulais l’inviter car dans cette campagne présidentielle où je suis devenu la cible de tous, cette campagne où le dénigrement de ma personne sature l’information, on vous a oubliés, on a oublié ce que vous aviez sur le cœur, ce pour quoi vous vous battiez. François Fillon Voir le discours Invité du 20h de France 2 La question est de savoir si ma candidature est toujours soutenue par la droite et le centre. Oui, je l'ai démontré cet après-midi. L'élection présidentielle n'a jamais été celle d'un parti. Je suis gaulliste. Penser que le peuple français va pouvoir se faire ôter son vote par des petits arrangements de couloirs, c’est contraire à la Ve République. Malgré mes erreurs, les Français pensent que mon projet est le seul qui peut permettre le redressement de notre pays. Il n’y a pas d’alternative. Il n’y a pas de projet qui permette de redresser réellement notre pays. Je ne retirerai pas ma candidature. Mon retrait aboutirait à une impasse pour ma famille politique. Je suis innocent. Le calendrier judiciaire qu'on m’impose est un véritable hold-up démocratique. Je proposerai dans les prochains jours la constitution de mon équipe, qui démontrera que je suis capable de rassembler. Ce n’est pas en présentant un projet de centre-gauche que l’on va pouvoir convaincre les Français de ne pas se tourner vers Marine Le Pen. Voir son intervention je fais un don |