La nouvelle présidente du conseil italien prend ses fonctions dans un contexte macroéconomique très défavorable, soulignent Pierre André Buigues et Denis Lacoste. Elle pourra toutefois compter sur un tissu industriel performant.

La résistance croissante aux antibiotiques est aujourd'hui considérée comme l'une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, prévient Candace DeMatteis. Demain, des maladies infectieuses comme la pneumonie ou la tuberculose pourraient devenir impossibles à soigner.

Pour se remettre sur une trajectoire de 1,5 °C et renforcer la résilience face aux impacts du réchauffement, préviennent Odom Botoela, Adrien Lepage et Christian de Perthuis, il est urgent d'accélérer la transition agroécologique et de passer du stade de la discussion à celui de la mise en oeuvre.

Le besoin de l'industrie en électricité décarbonée ne sera pas couvert dans les prochaines années, surtout si l'on espère réindustrialiser le pays, estiment Louis Gallois, Pierre-André de Chalendar, Denis Ranque, Philippe Varin et Gérard Creuzet. Ils plaident pour la fin des querelles entre partisans du nucléaire et des renouvelables, et l'accélération de tous les projets.

La sobriété commerciale, explique Pascal Demurger, c'est de ne pas pousser le consommateur à consommer en adoptant une philosophie du « juste nécessaire ». Et ce n'est pas un suicide commercial, bien au contraire…

La réindustrialisation créera des emplois, soulignent Rainier Brunet-Guilly, Denis Kleiber et Régis de Laroullière, mais qui les pourvoira, et à quel horizon ? Qui seront alors les nouveaux embauchés de la réindustrialisation ?

À l'heure de la pénurie de talents et dans un contexte de transformation profonde du marché du travail, il devient essentiel pour les entreprises de repenser leur stratégie de ressources humaines, moteur de leur performance et de leur compétitivité, souligne Sébastien Van Dyk.

Il est possible de sortir du piège de la dette, explique Philippe Mudry, et ramener l'endettement global à 60 % du PIB. Pour cela, il faut transformer la dette additionnelle, désormais sans valeur car ne rapportant pas d'intérêt, en fonds propres investis dans l'économie réelle, via des projets d'infrastructures rentables.

Depuis des années, les pouvoirs publics essaient de gagner du temps pour adapter la France au vieillissement de sa population française : un défi pour les finances publiques, le système de retraite et celui de la santé. L'heure des choix a plus que sonné, prévient Philippe Crevel.