l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Samedi 22 Juin
Le samedi de la 11e semaine du temps ordinaire
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St Paulin , St Thomas More |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,24-34.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. |
C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ? |
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? |
Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? |
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. |
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. |
Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ? |
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?” |
Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. |
Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. |
Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787) |
Ne vous faites pas tant de souci !
Pesez ceci : votre Dieu vous aime plus que vous ne pouvez vous aimer vous-même ; dès lors, qu’avez-vous à craindre ? « Le Seigneur a souci de moi » (cf. Ps 39,18), répétait David, et cette pensée le réconfortait. Dites à votre tour : « Dans vos bras, Seigneur, je m’abandonne ; je n’admets d’autre souci que de vous aimer et de vous plaire : me voici prêt à faire tout ce que vous voudrez. Vous, vous avez plus que le désir de me faire du bien, vous en aurez le souci : c’est donc à vous que je laisse le soin de mon salut, puisque vous m’ordonnez de placer en vous tous mes espoirs. “Je m’endormirai et me reposerai en paix, parce que vous-même, Seigneur, m’avez affermi dans l’espérance en votre seule protection” (Ps 4,9 Vg) ». |
« Ayez du Seigneur des sentiments dignes de sa bonté » (Sg 1,1 Vg). Par ces paroles, le Sage nous exhorte à nous confier en la miséricorde de Dieu bien plus que nous ne craignons sa justice. Dieu, en effet, est immensément plus enclin à bénir qu’à châtier, selon la parole de saint Jacques : « La miséricorde s’élève au-dessus de la justice » (cf. Jc 2,13). De là cette recommandation de l’apôtre saint Pierre : « Déchargez-vous sur Dieu de toutes vos sollicitudes, parce qu’il a lui-même soin de vous » (cf. 1 P 5,7). Il s’agit là de nos anxiétés au sujet de nos intérêts aussi bien temporels qu’éternels : nous devons nous abandonner sans réserve à la bonté de Dieu, mais surtout nous fier au soin extrême qu’il prend à notre salut. |
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