NEWSLETTER CREDOC n°07/24

Les JOP 2024 - Les Français tiraillés entre enthousiasme et inquiétudes

Alors que la flamme olympique vient de parcourir les rues de Paris et à quelques heures de la cérémonie d'ouverture, notre enquête montre que beaucoup de Français voient dans les JOP une occasion.

Ainsi, les Jeux :

Néanmoins, les Jeux génèrent également de nombreuses inquiétudes et préoccupations :

Une distinction claire se dessine entre les profils des partisans et des opposants. Les partisans sont, en majorité des hommes et plus souvent des cadreset ils envisagent l'avenir avec de façon plus optimiste, qu'il s'agisse celui de la société, de l'humanité ou de la planète. Ils témoignent, par ailleurs, d'une plus grande confiance envers les institutions, le gouvernement et leurs contemporains. De plus, ils expriment une satisfaction générale notable quant à leur situation de vie actuelle.
Les opposants, quant à eux, sont plus souvent des femmes, des habitants des zones rurales et des individus d’âge mûr. Pour ces derniers, "consommer" signifie d'abord une nécessité et non un plaisir. Ils expriment par ailleurs une préoccupation accrue concernant la violence et l’insécurité et affichent plus souvent une forte méfiance envers autrui.

Lire le 4 pages ici

L’intelligence artificielle et les influenceurs catalysent les aspirations à consommer

Alors que l’usage de l’intelligence artificielle (IA) et des réseaux sociaux se répand rapidement dans la population, l'enquête du CREDOC fait le point sur l'utilisation de ces outils en lien avec les habitudes de consommation, notamment en termes de de comportements d'achat. Par exemple :

Les personnes utilisant ces nouvelles technologies pour effectuer leurs achats sont plus souvent jeunes, diplômées ou employées. Elles sont plus nombreuses à déclarer se restreindre régulièrement sur certains postes de leur budget tout en exprimant de fortes aspirations consuméristes. Le recours à ces technologies participe le plus souvent à deux dimensions :

Lire le 4 pages ici

Télétravailler davantage: quel effet sur l'émission de CO2 des déplacements domicile-travail ?

En 2022, 28 % des actifs en emploi ont recours au télétravail. Cette pratique serait plus importante si elle était à leur discrétion : 49 % d’entre eux souhaiteraient télétravailler (ou souhaiteraient continuer) et 38 % jugent que leur poste s’y prêterait. Ce potentiel de télétravail supplémentaire permettrait de réduire les déplacements domicile-travail et donc les émissions de CO2 associées. Cette piste est d’autant plus pertinente que les déplacements domicile-travail se font très majoritairement en voiture, qui est le mode de transport le plus émetteur. Une journée de télétravail permet ainsi d’éviter en moyenne près de 4,5 kgCO2 d’émissions liées aux trajets domicile-travail. Deux scénarios d’accroissement du télétravail sont considérés dans cette analyse. Les réductions d’émissions de CO2 liées aux déplacements domicile-travail seraient comprises entre 2 % et 10 %. Ces résultats mettent en évidence le caractère vertueux du télétravail pour l’environnement. Ils ne sont toutefois qu’illustratifs, dans la mesure où ils ne prennent pas en compte d’autres effets possibles du télétravail (émissions du logement, déplacements autres que domicile-travail, relocalisation du domicile)

Lire l'étude ici

La question de l'acceptabilité des ZFE et de ses motifs

Pour en savoir plus ici

Les prochains rendez-vous

Accédez dès maintenant aux rapports d'études et de recherche réalisés par le CRÉDOC depuis sa création, il y a 70 ans.

pour vous désinscrire, rendez vous ici

© CRÉDOC - 142, rue du Chevaleret 75013 Paris - Tél. : 01 40 77 85 10