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La précarité alimentaire progresse en FranceSelon une enquête du Crédoc, réalisée avec le concours de l’INRAE de Bordeaux, la part des personnes déclarant ne pas avoir manger assez a beaucoup augmenté entre fin 2021 et fin 2022, passant notamment de 12% à 16% entre juillet et novembre 2022, soit +4 points en cinq mois. Désormais, seulement un tiers des Français déclarent manger tous les aliments qu’ils veulent contre la moitié en 2016. L’enquête montre aussi que cette précarité est souvent associée à d'autres fragilités comme des difficultés à se loger, l’isolement relationnel ou la santé. Ainsi, les personnes souffrant d’un handicap, d’une maladie chronique ou d’une affection de longue durée, ou déclarant que leur état de santé n’est pas satisfaisant sont presque deux fois plus nombreuses à manquer de nourriture que les personnes qui se disent en bonne santé (22 % contre 12 %). Au-delà des situations de précarité alimentaire, le sentiment de devoir se restreindre sur l’alimentation a fortement augmenté alors qu’il avait beaucoup diminué lors des confinements décidés lors de la crise du Covid-19. Lire le 4 pages ici Les déterminants du sentiment de relégation territoriale en zones ruralesÀ intervalles réguliers, les différentes difficultés rencontrées par les habitants des zones rurales sont pointées du doigt. Le sentiment d’habiter un territoire délaissé par les pouvoirs publics est de fait plus présent en zones rurales que dans le reste du territoire. Avec le soutien de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) le CRÉDOC a mené une étude pour tenter d’en comprendre les déterminants. Davantage que la situation professionnelle et personnelle des habitants des zones rurales, ce sont les caractéristiques du marché de l’emploi local qui façonnent leurs perceptions. Leszones rurales ne sont pas particulièrement en prise avec le chômage ou la pauvreté, mais les emplois sur ces territoires sont en moyenne moins qualifiés qu’ailleurs (moins de cadres, plus d’ouvriers), moins sécurisants (moins de CDI, plus d’indépendants et d’agriculteurs) et les rémunérations élevées moins fréquentes. Ce manque de diversité du marché de l’emploi s’accompagne d’un vieillissement de la population et d’une déprise démographique. Pour ceux qui restent, la précarité financière et l’éloignement des équipements et des services amplifient le sentiment d’abandon. Lire le 4 pages ici Comment les 40-59 ans se projettent-ils dans leur fin de carrière ?Le CREDOC a étudié pour la Fondation The Adecco Group les craintes et perspectives des actifs de plus de 40 ans concernant la seconde partie de leur carrière. Ces craintes se concentrent autour de la santé et des revenus. Tout d'abord, deux-tiers des personnes interrogées craignent de ne plus être suffisamment en bonne santé pour rester en activité jusqu'à la fin de leur carrière. Ensuite, plus de la moitié s'inquiètent de la perspective de voir leurs revenus diminuer en fin de carrière, et plus particulièrement les femmes et les ouvriers. Cela a pour conséquence de limiter l’intérêt pour d’éventuels aménagements du temps de travail en dernière partie de carrière si cela s’assortit d’une baisse de rémunération. Enfin, la troisième source d’inquiétude concerne la capacité à retrouver un nouvel emploi en fin de carrière : la moitié des actifs de plus de 40 ans interrogés craignent d’être discriminés en raison de leur âge s’ils devaient chercher un nouvel emploi. L’enquête révèle aussi un manque de préparation et d’anticipation des actifs : moins d’un tiers perçoit les bénéfices de la formation ou l’intérêt de dispositifs d’aide aux aidants par exemple. Une posture qui pourrait s’expliquer à la fois par une mise à distance des enjeux du vieillissement et par l’absence de modèles et pratiques en la matière dans le marché du travail existant. Lire l'étude ici Les prochains rendez-vous du CREDOCPrésentation du rapport sur la résilience - 27 juin. La Croix rouge française invite à un temps d'échange autour de son rapport sur la résilience, auquel le CREDOC a contribué. En présence de Claire Hédon, défenseure des droits, d’Eric Chenut, Président de la Mutualité française, du général Bruno Froussart, Etat major des armées et de Sandra Hoibian, directrice générale du CREDOC. Inscriptions à l'évènement ici Accédez dès maintenant aux rapports d'études et de recherche réalisés par le CRÉDOC depuis sa création, il y a cinquante ans. pour vous désinscrire, rendez vous ici | ||
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