| Pour recevoir chaque jour notre lettre d'informations, n'oubliez pas d'ajouter lca@mb.la-chronique-agora.com à votre carnet d'adresses. | Paris, vendredi 30 juillet 2021 • Bruno Bertez : Robinhood : pourquoi c'est important L'introduction en Bourse de Robinhood signe l'apogée d'un mouvement économique et boursier qui n'a qu'un seul but : plumer les investisseurs particuliers. • Bill Bonner : La mission d'Emmanuel Macron Passe sanitaire et politique monétaire, même combat ? Oui, quand on s'appelle Emmanuel Macron ou Christine Lagarde et qu'on pense avoir le contrôle de l'économie toute entière... • Vincent Denis : Non, je n'aime pas l'or ! Vous détestez l'or ? Aucun problème – il n'est pas nécessaire d'apprécier le métal jaune pour en détenir : il faut simplement être conscient des dangers qui guettent les épargnants en ce moment... et vouloir s'en protéger !
| LES NOTES DE BRUNO BERTEZ
| Robinhood : pourquoi c'est important
| J'ai expliqué en son temps la façon dont les choses allaient tourner sur les marchés financiers à la suite des choix de fuite en avant faits par les autorités en 2009, soi-disant pour sauver l'ordre mondial. Je suis fier de ne m'être trompé sur rien : absolument tout s'est passé comme dans mon analyse. - Création de monnaie et de dettes pour sauver les riches, les gouvernements et les entreprises ; - argent bradé, liquidités surabondantes pour masquer l'insolvabilité ; - utilisation de la politique monétaire pour emballer l'économie et gonfler les profits ; - mise en place des outils de la répression financière, on prive les épargnants de rendement ; - création d'un entonnoir pour diriger, canaliser, faire venir les gens en Bourse en les privant de tout rendement sans risque pour leurs économies – ils montent sur l'échelle du risque ; - utilisation de la même arme monétaire pour emballer les Bourses et ainsi recapitaliser les institutions financières en faillite par des plus-values boursières ; - promesses que tout cela va durer longtemps pour créer une folie boursière ; - propagande continue pour faire croire que les actions ne sont pas chères puisque les taux sont bas, pour faire venir les petits, le public, les investisseurs de détail en Bourse afin que les gros et les institutions systémiques lui refilent le bébé surévalué, le mistigri... ... Et pour finir, quand tout est bien disséminé, le grand coup d'accordéon : on plie, on arrête la musique, et on laisse le public avec son papier acheté très cher, surévalué et invendable.
NOTRE MISSION VERS LE MILLION EXPLOSE ! Un expert entièrement dédié à cette mission…Le timing idéal avec la saison des MEGA-deals…Et des gains récents de +421%, +597% et +3 614%, parmi d’autres…Au vu de nos résultats exceptionnels, notre directeur, Olivier Cros, a pris la décision exécutive de rouvrir un nombre limité de places pour cette mission historique : rejoignez-nous sur la route du million ! |
C'est le schéma d'un colossal transfert de richesse de la poche des pauvres et des moyens, très nombreux, vers les happy few, les riches, le gouvernement, les entreprises et bien sûr les banques. Nous y sommes, l'accordéon a commencé de jouer. Les vieux boursiers attendaient, pour être sûrs de la fin, que le détail, l'investisseur individuel, le pigeon se mette all in en actions. All in, cela veut dire à fond, entièrement jusqu'au cou. Après 12 années, ce moment est enfin arrivé : le détail est au rendez-vous. Robinhood, un point culminant Lisez les journaux, discutez avec les gens, regardez le phénomène Robinhood, les niveaux record du sentiment des investisseurs, la dette sur marge et l'indicateur Buffett. Tout y est, rien n'y manque, puisque cette semaine, on a introduit en Bourse le dernier maillon de la chaîne de la ruée vers l'or : la plate-forme de trading Robinhood. Les valorisations actuelles, c'est-à-dire les prix, sont si extrêmes que l'extrême précédent, la bulle Internet de 2000, semble désormais modeste en comparaison. Les conseillers financiers recommandent aux petits épargnants de déplacer leur modeste pécule des obligations sûres vers les actions "gogo". C'est un signe qui n'a jamais trompé. Lorsque des étudiants de 20 ans font du trading sur la base des conseils d'un ami "génial" de 22 ans, c'est qu'on y est ! [NDLR : Retrouvez toutes les analyses de Bruno Bertez sur son blog en cliquant ici.]
| *** Si vous avez aimé cet article, essayez ceux-ci... • Un jackpot à trois milliards • Marchés boursiers : un attrape-gogos voulu par les autorités • Echapper au piège boursier : une stratégie simple
| LES NOTES DE BILL BONNER
| La mission d'Emmanuel Macron
| Nous étions de passage à Paris samedi – juste à temps pour avoir un aperçu du nouveau monde qui nous attend. Nous étions installé à la terrasse du Lutetia – l'hôtel où Charles de Gaulle a passé sa nuit de noce. C'est aussi l'un des hôtels que les nazis ont réquisitionnés pour y installer leurs quartiers généraux parisiens. A la fin de la Deuxième guerre mondiale, les travailleurs français envoyés en Allemagne ainsi que les prisonniers de guerre, réfugiés et autres personnes déplacées revinrent en France. Que faire d'eux ? De Gaulle se rappela son agréable séjour au Lutetia et réquisitionna l'hôtel pour les accueillir. Cela devint rapidement un endroit où les gens venaient chercher leurs amis et parents déportés pendant la guerre. Un mur entier était couvert de messages de recherche. Affaires et affaires de cœur Samedi dernier, les gens étaient agglutinés autour des tables pour discuter politique, affaires de coeur et affaires tout court... comme ils le font depuis plus d'un siècle. Le sujet le plus important, cependant, n'était apparu qu'une seule fois au cours des 100 dernières années. Auraient-ils le droit d'aller au cinéma ? Pouvaient-ils acheter un café sans passe sanitaire ? Qui s'assurerait que leurs papiers étaient bien "en ordre" ? Et que se passerait-il s'ils ne l'étaient pas ? Non, ils ne seraient ni déportés ni tués. Mais ils se retrouveraient peut-être évincés – dans l'impossibilité d'entrer dans un bistrot... d'envoyer leurs enfants à l'école... d'accepter un poste... ou de participer à la vie normale. "Les règles changent si rapidement", nous a dit le serveur du Lutetia, "que j'ai du mal à suivre. J'espère qu'ils ne me demanderont pas de vérifier des documents sanitaires. Je n'ai pas le temps, et ça fera sûrement fuir les clients". Transformation économique Emmanuel Macron est chargé d'une mission. Lui... et la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde... sont très clairs. Ils ont pour objectif de "transformer" l'économie : alors qu'elle servait les intérêts des citoyens individuels, elle devra désormais servir leur mission... ... Et cela commence par la politique sanitaire. Les enjeux sont plus vastes, cependant, les répercussions plus profondes, et les conséquences bien plus graves que simplement protéger la santé des citoyens. Une économiste italienne à l'University College de Londres, Mariana Mazzucato, a écrit un livre dont le titre explique tout : Mission Economy. En voici un extrait : "Les marchés ne sont pas le résultat de décisions individuelles mais de la manière dont ils sont gouvernés, et ils incluent le gouvernement lui-même. Les marchés sont consolidés par des règles, des normes et des contrats qui touchent au comportement de chacun, à leurs interactions et à la manière dont leurs institutions fonctionnent. Par conséquent, le gouvernement ne doit pas se limiter à réparer les problèmes du marché, mais doit viser à créer des marchés produisant les résultats attendus. Il doit, et peut, organiser les marchés de manière à atteindre nos objectifs." Où est la liberté ? Une économie honnête et libre n'a pas d'objectif... pas de mission... et personne pour lui dire quoi faire. Elle sert les besoins des individus, des familles, des entreprises – dont chacun a son propre objectif. L'un veut une nouvelle voiture. Un autre aimerait passer du temps avec ses amis. Un autre encore souhaite créer une nouvelle entreprise. Chacun a sa propre idée du progrès. Chacun a ses propres besoins et désirs. Et chacun fait de son mieux pour y répondre. Si l'on agrège les milliards de transactions qui naissent de tout cela, nous voyons une "économie". Mais elle n'a pas d'esprit ou de mission propre. Malheureusement, les élites ne sont pas du même avis.
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| LES NOTES DE VINCENT DENIS
| Non, je n'aime pas l'or !
| "I'm not a gold bug—you're a dollar bug!" ("je ne suis pas amoureux de l'or, c'est vous qui êtes amoureux du dollar !"), avait un jour répondu Richard Russell à ses détracteurs. Richard Russell nous a quittés en 2015 et il était célèbre pour la lettre d'information financière qu'il avait créée en 1958 : The Dow Theory Letter. Comme lui, je ne suis pas amoureux de l'or, mais je veux absolument en posséder comme outil de stockage de valeur, faute de meilleure solution, puisque toutes les monnaies sont malades... et elles souffrent d'un mal incurable. Good timing is everything L'or n'est pas le seul outil pour préserver la valeur, voire l'augmenter et la transporter dans le temps. Mais si j'observe son palmarès, il fait partie des meilleurs. En réalité, je n'ai pas envie de me fatiguer à essayer de "timer" ce marché. Ce système insensé tient le coup depuis un bon moment, maintenant. Plus longtemps que je ne le pensais, à vrai dire. Ils sont forts, il faut le reconnaître. Mais voilà...
| LES ARTICLES LES PLUS LUS
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