Les conditions de vie de Shabana et sa famille nettement améliorées
En Inde, près de Bangalore, cette famille fait partie des bénéficiaires du projet développé par le BICE et son partenaire local Aina Trust.
Shabana et son mari vivent à Chickballapur dans une petite maison en tôle avec leurs quatre filles. Jusqu’à récemment, le couple passait de longues heures à travailler, chaque jour, mais peinait à gagner de quoi nourrir ses enfants. Pour aider son mari, porteur et payé à la journée, Shabana fabriquait des bâtonnets d’encens (Agarbhati). 1 000 pièces par jour qu’elle revendait ensuite 50 roupies (65 centimes d’euros) les 1000. Beaucoup de travail pour un bien maigre revenu.
Permettre aux parents d’accéder à une certaine autonomie financière
Face à ce constat, Aina Trust a décidé d’intégrer la jeune femme au projet pensé avec le BICE pour favoriser l’indépendance économique de familles en situation d’extrême vulnérabilité. Cette action aide en effet des mamans à lancer ou développer leur activité génératrice de revenus. « Permettre aux parents d’accéder à une certaine autonomie financière est important pour le bien-être des enfants. Cette action complète ainsi le travail que nous menons auprès des plus petits au sein des crèches communautaires depuis plus de 20 ans. Ces crèches permettent en effet aux parents en situation de grande vulnérabilité de ne pas emmener leurs enfants sur leur lieu de travail. Les enfants peuvent ainsi profiter de jeux, d’activités, de soins appropriés… ce qui favorise leur développement, leur épanouissement », explique Mary Chelladurai, fondatrice d’Aina Trust.
25 mamans formées et déjà 5 créations de micro-entreprises
Shabana, déjà accompagnée par notre partenaire indien pour la garde de ses deux plus jeunes filles (Sapura, 3 ans et Tasmiya, 1 an et demi) – les deux aînées sont scolarisées -, a ainsi pu suivre une formation courte en gestion de micro-entreprise. Et a bénéficié de conseils de professionnels. Le résultat : elle a arrêté de travailler pour un intermédiaire, a créé sa micro-entreprise d’encens. Et fournit désormais directement les magasins de détail de la ville… |
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Retour en classe en Ukraine : éviter qu’une génération entière soit condamnée Onze écoles ont rouvert le 1er septembre dans les régions de Boutcha et de Vishorod dans l’oblast de Kiev grâce aux actions de notre partenaire local Women’s Consortium of Ukraine (WCU). « Ce fut un long travail, souvent éprouvant. Mais ça a été tellement incroyable, il y a quelques jours, de voir à quel point les enfants étaient heureux de retourner à l’école, de retrouver des camarades de classe, des enseignants. D’éprouver un sentiment de normalité », souligne Larisa de WCU. Un long travail, oui. Car ces écoles, situées dans des zones occupées, ont été saccagées, pillées. |
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Arménie. « Épuisés par le sentiment que ça n’en finira jamais » Dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 septembre, de violents affrontements à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont éclaté. Depuis, la situation est critique entre les deux pays. Et la peur d’un nouvel embrasement paralyse la population arménienne, fortement marquée par la guerre au Haut-Karabakh à l'automne 2020. Nous avons rencontré le 15 septembre Armine Gmyur, psychologue au sein d’Arevamanuk, notre partenaire en Arménie. Elle nous parle de la situation et de ses conséquences sur les enfants et les familles déjà fragilisés. |
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Savez-vous combien d’enfants ne sont pas scolarisés dans le monde ? ➪ 30 millions ➪ 260 millions ➪ 75 millions ➪ 600 millions |
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Bolivie : « Nous sommes fiers du chemin déjà accompli » Plus de 70 familles quechua installées depuis de nombreuses années dans des maisons de fortune dans la banlieue de Sacaba en Bolivie s’investissent pleinement dans le projet de développement de leur communauté mis en place par Bolivia Digna et soutenu depuis 2021 par le BICE. Les résultats sont très encourageants. |
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Lutter contre la déscolarisation des enfants au Mali Le BICE vient de lancer avec le BNCE-Mali un nouveau projet de deux ans à Sikasso dans le sud-ouest du Mali. L’objectif : promouvoir la scolarisation des enfants, et notamment des filles. En effet, face à l’augmentation de la pauvreté, la déscolarisation des enfants, déjà courante, s’aggrave. Les enfants sont contraints d’aller travailler. |
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Crédits photos : Aina Trust, WCU, Arevamanuk, Bolivia Digna, BNCE-Mali. |
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