En ce temps-là, les disciples de Jésus lui dirent : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images. |
Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. » |
Jésus leur répondit : « Maintenant vous croyez ! |
Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. |
Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. » |
Dieu a créé l'homme à son image et à sa ressemblance uniquement pour qu'il jouisse de lui dans la vie éternelle. Par la rébellion de l'homme contre Dieu, la voie avait été rompue, et la douce volonté de Dieu qui lui avait fait créer l'homme ne s'accomplissait pas, car il n'a été créé que pour avoir la vie éternelle. |
Dieu, pressé par cette charité pure et sans borne qui nous avait fait créer, nous donna, pour accomplir sa volonté en nous, le Verbe son Fils unique ; et le Fils de Dieu, s'oubliant lui-même pour satisfaire cette douce volonté, se fit médiateur entre Dieu et l'homme, et termina cette grande guerre par la paix, parce que l'humilité a triomphé de l'orgueil du monde ; ce qui lui a fait dire : Réjouissez-vous, j'ai vaincu le monde, c'est-à-dire l’orgueil de l'homme. Il n'y a personne de si orgueilleux et de si impatient, qui ne devienne humble et doux en considérant un si grand abaissement, un si grand amour, en voyant Dieu humilié jusqu'à nous. |
Aussi les saints et les vrais serviteurs de Dieu, pour s'acquitter envers lui, se sont toujours humiliés. Ils rapportent toute louange et toute gloire à Dieu, et ils reconnaissent que tout ce qu'ils ont vient uniquement de sa bonté ; ils voient leur néant, et ce qu'ils aiment, ils l'aiment en Dieu. Ils sont dans les honneurs quand Dieu le veut ; mais plus ils sont grands, plus ils s'humilient et connaissent leur néant. Celui qui se connaît s'humilie, ne lève pas la tête et ne s'enfle pas d'orgueil ; mais il s'abaisse et reconnaît la bonté de Dieu qui agit en lui. |