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La Chronique Agora
Paris, mercredi 5 octobre 2022
 
•   Philippe Béchade : Votre banque fera-t-elle faillite ?
Combien de "chocs majeurs" peuvent-elles supporter ?

•   Bill Bonner : La solution de la Fed
Deux options au choix, et aucune sans problèmes

•   Nicolas Perrin : Investir dans l’or en Bourse : quelle est la stratégie la plus efficace ?
Les sociétés du secteur qui performent le mieux sont...

 

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Votre banque fera-t-elle faillite ?

Le mois de septembre restera dans les annales comme celui de la pire destruction de valeur sur l’ensemble des marchés financiers depuis septembre 2008. L’essentiel des pertes s’est matérialisé dans le compartiment obligataire, qui n’a rien subi de comparable en quatre semaines depuis... 1974. Le "flash krach" sur les Gilts britanniques du 28 septembre fut à juste titre qualifié de "moment Lehman" pour les marchés de taux.

Le rendement des Bunds et de nos OAT s’est tendu de 80 points de base, celui des BTP italiens de 140 points (après 130 points durant le deuxième trimestre).

En ce qui concerne la perte trimestrielle, elle est la seconde plus lourde en 42 ans, après celle du premier trimestre 2022 : les Bunds avaient vu leur rendement grimper de -0,18% à +0,66% (soit 84 points de différence), puis de 70Pts au deuxième trimestre (de 0,66% à 1,36%).

Il s’agit donc de trois trimestres consécutifs de pertes sans équivalent depuis le début des années 1980, les prix des obligations évoluant dans le sens inverse de leur rendement.

L’écart se creuse entre Allemagne et Italie

Le fait probablement le plus marquant, c’est que l’écart de rendement entre le Bund et le BTP italien (le fameux "spread" surveillé par la BCE) est passé de 135 points à 235 en neuf mois... et la BCE n’a toujours pas détaillé les subtilités de son outil anti-fragmentation qui devait justement contrer ce mouvement.

A partir de quel niveau de spread jugera-t-elle qu’il est temps d’agir afin de rassurer les marchés sur sa capacité à garder la situation sous contrôle ?

Christine Lagarde n’a fait que brosser les contours de sa stratégie anti-fragmentation depuis le mois de juin, éludant les questions à ce sujet à chaque conférence de presse (sa marge de manœuvre serait donc si étroite qu’elle ne peut prendre le risque que les marchés devancent ses actions, réduisant à néant par avance ses efforts). De plus, elle a jeté de l’huile sur le feu est expliquant qu’elle ne volerait pas au secours de pays commettant des "erreurs politiques" (de politique budgétaire).

Tout le monde a compris que c’était de l’Italie dont il était question, au lendemain des élections remportées par Giorgia Meloni, une menace à peine voilée adressée à la prochaine présidente du Conseil, si jamais elle s’avisait de déroger aux directives de Bruxelles.

C’est une menace que Lagarde aurait grand tort de mettre à exécution… Cliquez ici pour lire la suite.

 

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La solution de la Fed

Larry Summers, ex-secrétaire d'Etat américain au Trésor, a pris des risques. Fox News rapporte :

"L'ancien secrétaire au Trésor Larry Summers affirme qu’un ‘ralentissement de l'économie est presque certain’.

Larry Summers, ex-secrétaire au Trésor américain sous la présidence de Bill Clinton, et conseiller économique du président Barack Obama à la Maison-Blanche, a prédit que l'économie allait connaître un ‘ralentissement’ dans les mois à venir, à mesure que la Réserve fédérale augmente les taux d'intérêt pour lutter contre l'inflation.
"

Note à Larry : c'est l'idée.

A trois reprises depuis le début du siècle, M. le Marché a tenté de corriger les absurdités et les distorsions causées par la Fed. En 2000, avec le crash du Nasdaq. En 2008, lorsque l'effondrement du financement hypothécaire a provoqué une crise à Wall Street. Puis, à nouveau, en 2020, lorsque les autorités ont paniqué et ont mis à l’arrêt l'économie pour empêcher les gens de tomber malades.

A chaque fois, M. Fed a repoussé la tentative avec plus d'argent et de dette. La Fed a refusé de permettre une correction. Les entreprises zombies qui auraient dû faire faillite ont été maintenues en vie avec de faibles taux d'intérêt. Les investissements zombies qui auraient dû être anéantis ont été autorisés à se refinancer à des taux encore plus bas. Et les zombies gouvernementaux eux-mêmes, les poches aussi vides que leurs têtes, ont reçu des milliers de milliards de dollars supplémentaires à dépenser comme bon leur semblait.

Puis, au début de 2022, la fête a pris fin. Le "ralentissement de l'économie" est devenu réel. Pour la première fois en 40 ans, la chasse aux zombies est ouverte.

90 000 milliards de raisons

C'est soit encore plus d’inflation, soit… les zombies devront mourir. En ce moment, la campagne de la Fed pour augmenter le coût des emprunts signe la mort des zombies. Mais elle rend la vie au dollar ; elle a fait du dollar la monnaie la plus forte du monde. Et c'est pourquoi la meilleure chose que vous auriez pu faire avec votre argent depuis le début de l'année était simplement d’avoir des dollars et de les conserver.

Mais la Fed protège surtout autre chose, avec sa politique : cliquez ici pour lire la suite…

 

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Quand c’est flou…
Gare à la monnaie de singe !
 


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auteur 3
 

Investir dans l’or en Bourse : quelle est la stratégie la plus efficace ?
- Nicolas Perrin -

Dans la 16ème édition de leur rapport In Gold We Trust (IGWT), Ronald Peter Stöferle et Mark J. Valek (S&V) nous présentent ce qui leur semble être la stratégie la plus efficace pour s’exposer au secteur minier : l’investissement dans les sociétés de royalty et de streaming (R&S) !

Le principe de base des sociétés de R&S a été énoncé dans cette célèbre formule de Mark Twain :

"La ruée vers l'or, c'est le bon moment pour être dans le business des pioches et des pelles !"

Ne construisant pas de mines et ne produisant pas de métal, leur activité n’est pas exposée aux sept risques qui mettent l’activité du secteur minier en péril. Ces sociétés se contentent d’investir dans des royalties et des streams.

Un important avantage

Comme l’expliquent S&V :

"Une royalty [droit à redevance] est un droit qui permet à son propriétaire de recevoir une part du produit de la vente de la production d'une mine. Un stream [flux] permet à son propriétaire d'acheter une partie de la production d'une mine à un prix prédéterminé, généralement bien inférieur au prix du marché en vigueur.

[…] Le propriétaire d'une royalty n'a pas à effectuer de paiements continus liés à celle-ci. Il paie pour acquérir la royalty, puis il perçoit un paiement sur une base régulière. Au contraire, le propriétaire d'un stream doit non seulement faire un investissement initial pour acquérir celui-ci, mais doit aussi effectuer des paiements continus afin d'acquérir sa part de la production de la mine. Il est important de noter que les paiements continus sont généralement bien inférieurs au prix réel du marché de la matière première en question.

[…] Alors que les royalties courent généralement pendant toute la durée de vie de la mine, les streams ne s'appliquent souvent que jusqu'à la livraison d'un volume de production prédéfini."

Pourquoi investir dans ces sociétés plutôt que dans des mines directement ? Cliquez ici pour lire la suite…

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