Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Toujours pas de Premier ministre en vue pour la France, à moins que la situation ne se décante enfin cette semaine, après plus de cinquante jours d’impasse politique.
Ce lundi 2 septembre ne marque pas seulement le retour à l’école pour 12 millions d’élèves (sans ministre de l’Éducation nationale, rappelons-le, Nicole Belloubet étant démissionnaire), mais annonce une rencontre qui peut déjà être décisive pour l’avenir politique du pays.
Le président Emmanuel Macron reçoit ce matin à l’Élysée l’ancien socialiste Bernard Cazeneuve, dans le cadre des négociations en cours sur la nomination du Premier ministre.
Mais cette entrevue et ce qui pourrait en découler sèment la panique au sein du Parti socialiste. À l’occasion de l’université d’été du parti ce week-end à Blois, Théo Bourgery-Gonse a mesuré les enjeux sur place, d’une éventuelle nomination de l'ancien Premier ministre de François Hollande. Tous les détails à lire ici.
Cette situation place en effet les socialistes à la croisée des chemins : doivent-ils apporter leur soutien à un gouvernement de Bernard Cazeneuve, en espérant influencer les priorités politiques, et rompre les liens avec le Nouveau Front populaire (NFP) ? Ou doivent-ils rester dans l’opposition coûte que coûte, au risque de paraître dogmatiques et irresponsables ?
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