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Lundi 7 Octobre
Le lundi de la 27e semaine du temps ordinaire
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Bx Joseph Toniolo , Ste Justine) En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,25-37.

En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »
Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Bulle

Saint Nersès Snorhali (1102-1173)
patriarche arménien
Deuxième partie, § 517-525; SC 203 (Jésus Fils Unique du Père, trad. I. Kéchichian; éd. du Cerf, 1973; p. 142-143)


Par les Remèdes de Vie, guéris mon âme !

De Jérusalem, notre Paradis,
Comme Adam coupable,
Je suis descendu vers le vil Jéricho ;
Je suis tombé entre les mains du Brigand.
Ils me dépouillèrent de la lumière ;
Ils couvrirent mon âme des plaies du péché ;
Ils ne sont pas partis en me laissant à demi-mort,
Mais après la mort, ils me livrent la guerre encore.
Et Moïse le Lévite,
Et Aaron le Prêtre antique,
La nation du Grand Patriarche,
Et les Prophètes de l’Ancienne Loi,
Virent les plaies de mes souffrances incurables,
Et les blessures terribles ;
Ils passèrent avec le remède des seules paroles
Et ne purent les guérir.
À toi qu’ils appelaient Samaritain,
Eux la race juive impudente,
Je montrerai les souffrances de mon âme,
À tes yeux divins qui les voit.
Aie pitié de moi aussi comme Tu as eu pitié d’Adam,
Mets le remède sur la blessure profonde de mon âme ;
Recouvre-la avec ma robe première,
Dont les brigands me dépouillèrent.
Verse dessus l’huile et le vin,
Le remède de vie de l’Esprit d’en-haut,
En donnant de nouveau l’Esprit de l’onction
Et la coupe de la Nouvelle Alliance.
Porte-moi sur la monture de la Croix ;
Emmène-moi à l’auberge, à l’Église ;
Confie-moi au Grand-Prêtre,
Qui en sacrifice offre ton Corps.
Donne au lieu des deux deniers
La Parole de l’Ancien et du Nouveau Testament,
Pour guérir par elle mon âme,
Comme par le pain vivra le corps.
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