Fabriquer 1,9 smartphone par seconde sans personnel
Xiaomi, une entreprise technologique chinoise spécialisée dans les smartphones, les appareils connectés et les solutions IoT, a dévoilé une usine intelligente qui n’a pas d’employés de production (juste des équipes de maintenance), qui fonctionne 24h/24, 7j/7, toutes lumières éteintes, et qui est capable de produire 1,9 smartphone par seconde (production théorique de 60 millions d’appareils par an).
Les solutions IoT, au cœur de cette automatisation, permettent aux capteurs, robots et systèmes connectés de collecter, transmettre et analyser des données en temps réel pour optimiser la production.
Coût évalué de la construction : entre 475 et 760 millions d’€. Pour rappel, à Paris, en France, 1,4 milliard d’euros ont été dépensé pour prétendument rendre la Seine « baignable » (tout le monde en rigole en Chine, en disant que des voleurs ont pris le pouvoir en France).
Construction du plus haut pont suspendu de l’histoire
Le pont suspendu de Zhangjinggao, en construction dans la province du Jiangsu, deviendra le pont suspendu à la plus grande portée au monde (2 300 mètres) et détiendra six records mondiaux, dont la tour la plus haute (350 mètres). Situé au-dessus du fleuve Yangtze, il reliera Zhangjiagang (Suzhou), Jingjiang (Taizhou) et Rugao (Nantong), et permettra de faciliter l’intégration économique des entreprises du delta du Yangtze. Prévu pour être achevé en 2028, ce projet est devenu une fierté nationale, car il illustre l’expertise chinoise en ingénierie des infrastructures à grande échelle.
Coût de la construction selon les autorités chinoise : 4,18 milliards d’€, soit à peine 3 fois le prétendu nettoyage des eaux de la Seine facturé 1,4 milliard aux Français…
Expansion de l’International New City de Yiwu
L’International New City de Yiwu, située dans le Zhejiang, est un complexe commercial et industriel qui s’étend sur 80 km², intégrant des usines, des entrepôts logistiques, des marchés de gros, et des zones résidentielles (Paris a une superficie de 105,4 km2 et l’île de Ré a une superficie d’environ 85 Km2).
Avec 75 000 stands, 500 000 acheteurs étrangers par an, des exportations vers plus de 200 pays, ce « supermarché du monde » abrite des milliers d’usines qui fabriquent plus de 400 000 types de produits (jouets, bijoux, vêtements et électronique).
Organisé en cinq districts, le marché propose des stands spécialisés (par exemple, District 1 pour jouets et bijoux, District 5 pour textiles et produits importés) qui génèrent des transactions annuelles dépassant 70 milliards USD.
S’intégrant au projet des nouvelles routes de la soie, ce nouveau « supermarché du monde » comprends la mise en service de systèmes complexe de logistiques ferroviaires vers l’Europe, des plateformes d’e-commerce, et des services financiers dédiés au commerce international.
Première centrale nucléaire à thorium au monde : vers la neutralité carbone de la Chine ?
La Chine a mis en service le réacteur expérimental TMSR-LF1 dans le désert de Gobi. Il s’agit du premier réacteur à « sels fondus » utilisant du thorium comme combustible. Les sels fondus n’ont rien à voir avec le sel de table. Ce sont des composés chimiques synthétiques appelés « sels fluorés liquides », comme le FLiBe (fluorure de lithium et béryllium), qui sont fondus à des températures élevées (600 - 700 °C) et qui absorbent la chaleur générée par la fission nucléaire.
Dans leur état liquide, ils restent « chimiquement stables » à ces températures, ils servent à la fois de combustible (en contenant le matériau fissile) et de refroidisseur. En circulant dans le réacteur, ils absorbent la chaleur générée par la fission nucléaire, cette chaleur est ensuite transférée vers un échangeur thermique qui actionne des turbines couplées à des alternateurs, qui convertissent l’énergie mécanique en électricité, alimentant ainsi le réseau électrique.
Un réacteur commercial de 10 MW (production par heure) est prévu pour entrer en service en 2030, et la Chine envisage la construction de réacteurs de 373 MW (il faudrait 7 réacteurs de ce type pour alimenter Paris en permanence, mais seulement 3 réacteurs de 1000 MW). Il sera capable de produire assez d’électricité pour alimenter des milliers de foyers tout en générant de l’hydrogène.
Les réacteurs à sels fondus produisent également de l’hydrogène, ce qui permet : - De stocker l’énergie excédentaire produite par le réacteur, convertie ensuite en électricité via des piles à combustible qui alimenteront en électricité des véhicules (voitures, bus, trains) ou des systèmes stationnaires, produisant uniquement de l’eau comme sous-produit. - De produire de l’ammoniac utilisé pour les engrais, en pétrochimie (raffinage), et en sidérurgie en remplaçant les combustibles fossiles (pétrole, charbon, gaz).
Avec la technologie nucléaire des sels fondus, la Chine qui vise la neutralité carbone d’ici 2060, pourrait gagner son pari, et sans doute avant cette date.
Coût estimé de la construction : entre 200 et 500 millions d’€, soit entre 7 et 3 fois moins cher que prétendu nettoyage des eaux de la Seine facturé 1,4 milliard aux Français…
Un million de drones militaires
Il aurait déjà été produit plus d’un million de drones militaires, notamment des drones CH-7 (Caihong-7), un UAV de 10 tonnes, capable de transporter des capteurs et des armes à 926 km/h pendant 15 heures. |