Pesticides : Mobilisons-nous d'ici demain soir minuit
 
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PESTICIDES : Mobilisez-vous à nos côtés
 
Mobilisons-nous, nous avons jusqu'à demain soir !
 

Bonjour, 

Dans nos campagnes,
la santé de nombreux Français est menacée par les pulvérisations de pesticides. Le gouvernement doit prendre un nouvel arrêté pour réglementer leur usage. C’est l’occasion de demander qu’une distance minimale soit enfin instaurée entre les pulvérisations et les lieux d’habitations.

En effet, le projet d’arrêté, qui remplacera un arrêté de 2006, ne contient aucune mesure de protection des riverains des champs cultivés. Pourtant des versions antérieures du projet d’arrêté en prévoyaient. C’est sous la pression des lobbys de l’agro-business qu’elles ont été retirées du texte. Pourtant, depuis 2006, les effets sur la santé d’une exposition aux pesticides ont été mis en évidence (par exemple l’expertise de l’INSERM de 2013 montrant le lien avec certains cancers ou maladies chroniques comme celle de Parkinson) et les révélations se sont multipliées.  Sans doute vous souvenez-vous des enfants intoxiqués dans une école en Gironde en mai 2014 après le traitement d’une vigne à proximité de l’établissement.


Ce projet d’arrêté est soumis à une consultation du public jusqu’à demain, vendredi 3 février au soir.
 
 
Répondons à cette consultation !
 
En répondant à cette consultation, vous pouvez montrer à Stéphane le Foll, ministre de l’Agriculture, et Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, la mobilisation des Français sur ce sujet et les appeler à faire preuve de volonté politique pour défendre l'intérêt général et protéger la santé des Français.

Pour cela, envoyez d’ici demain soir un email en vous inspirant du message ci-dessous à l’adresse suivante : consultations-public.bib.dgal@agriculture.gouv.fr
 
Objet du mail : Arrêté utilisation PPP

Madame, Monsieur,

Ce projet d’arrêté constitue sur plusieurs points un recul par rapport à l’arrêté de 2006 : 
  • Suppression de la protection des fossés et des plans d’eau ce qui va accroitre fortement la contamination de l’eau par les pesticides, or 92% des cours d’eau français sont déjà contaminés.
  • Possibilité d’un délai plus court de retour sur la parcelle après l’épandage (le délai peut passer de 48h à 6h pour les produits les plus dangereux) ce qui affaiblit considérablement la protection des travailleurs agricoles.
  • Ce projet d’arrêté contient deux lacunes : 
  • La liste des produits dangereux pour lesquels le délai de retour sur parcelle a été porté à 48h a été complétée, ce qui est positif, mais il manque dans cette liste les perturbateurs endocriniens.
  • Il n’y a aucune mesure de protection des riverains des champs cultivés.  
  • Pourtant, depuis 2006, les effets sur la santé d’une exposition aux pesticides ont été mis en évidence (expertise de l’INSERM de 2013 montrant le lien avec certains cancers ou maladies chroniques comme celle de Parkinson…) et les révélations se sont multipliées.  Les agriculteurs en sont les premières victimes. Et on se souvient aussi des enfants intoxiqués dans une école en Gironde après le traitement d’une vigne.
Il est du devoir du gouvernement de protéger la santé des Français, de défendre l’intérêt général et de ne pas céder à la pression des lobbys de l’agro-business.
Je demande que l’arrêté encadre l’utilisation des pesticides de manière à protéger les riverains par les dispositions suivantes : 
  • Interdiction de pulvériser des produits de synthèse, exception faite des produits homologués en agriculture biologique, à moins de 50 mètres des propriétés des habitants riverains.
  • En cas d’habitat resserré ou de parcelle de petite taille, possibilité de dérogation à cette distance uniquement si la parcelle traitée est isolée par des obstacles végétaux (comme des haies suffisamment larges et hautes) ou artificiels efficaces (comme des filets).
  • Cette dérogation s’applique aux cultures pérennes existantes.  L’interdiction de pulvérisation à moins de 50 mètres des propriétés des habitants riverains s’applique lors du renouvellement des cultures pérennes anciennes ou lors de l’implantation de nouvelles cultures.
  • Obligation d’information des publics concernés sur les jours et heures des épandages prévus et des produits qui seront utilisés et obligation d’une signalétique indiquant que la parcelle a été traitée ainsi que le délai de retour sur la parcelle.
En espérant que ce gouvernement saura répondre aux attentes des citoyens et défendre d’intérêt général et la santé des Français,

Signature
 
Pour plus d'impact, n'hésitez pas à partager cet email à vos contacts.

Nous comptons sur votre mobilisation, merci à tous.

L'équipe du WWF France
 
 
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