La révolution de l'industrie automobile décryptée

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EDITION #5 - 20 février 2025

La révolution de l'industrie automobile décryptée

ÉDITO

Plaidoyer pour le concessionnaire auto

Encouragés par la loi Hamon de 2014 qui consacre le droit du consommateur de choisir librement son réparateur automobile, les propriétaires de voitures de plus de 5 ans sont une majorité à les faire entretenir hors du réseau officiel du constructeur. Pour une raison simple : « Les réparateurs indépendants pratiquent un taux horaire de main-d’œuvre moins cher », résume Rodolphe Pouvreau, directeur de la SRA. 

Cette fuite du client chagrine beaucoup les concessionnaires, qui tirent une grosse part de leurs revenus de leur activité d’entretien après-vente. Soutenus par les constructeurs, ils dépensent beaucoup d’argent en publicité pour inciter le client volage à retourner dans leur chaud giron. Souvenez-vous de ce slogan forgé en 2005 : « Qui mieux que Renault pour entretenir votre Renault ? ». 

Quoi qu’en disent les esprits cyniques, tout n’est pas qu'une question d’argent. L’automobiliste peut certes faire des économies en sortant du réseau du constructeur, mais « il se prive du même coup du bénéfice de la mise à jour technique et informatique de son véhicule », soutient Rudy Pipet, responsable technique et qualité chez Hyundai Motor France. Ce technicien opère une veille attentive des réseaux sociaux et des forums de discussion, en quête des interrogations, déceptions et récriminations des clients : elles sont autant d’indices d’un besoin d’amélioration du produit, voire d’une potentielle défaillance.

Ces correctifs volontaires sont très fréquents, chez Hyundai comme chez les autres constructeurs. Or, Rudy Pipet le vérifie souvent : « Qu’il s’agisse d’un bruit anormal ou d’un voyant au tableau de bord, la majorité des frustrations exprimées sur les réseaux sociaux renvoie à des soucis identifiés de longue date, pour lesquels l’usine fournit un remède simple, appliqué gratuitement par le concessionnaire. » Pour en bénéficier, il suffit de lui rendre visite, de temps à autre. « Contrairement au réparateur indépendant, il dispose de l’outil informatique officiel qui lui permet de mettre à jour les systèmes embarqués et d’installer les dernières améliorations. » À méditer, la prochaine fois que vous songerez à solliciter les prétendus experts anonymes du net.

Pascale Besses-Boumard

Éric BERGEROLLE

JOURNALISTE AUTOMOBILE

CONFIDENTIEL

Le Lyonnais Opteven se lie au Chinois Skyworth

Skyworth ambitionne de rivaliser avec Audi et BMW en Europe. Pour assurer à ses futurs clients français une qualité de service en ligne avec leurs attentes, ce constructeur chinois parti de rien a choisi de faire confiance à Opteven, spécialiste reconnu de l’assistance et des solutions de mobilité. En cas de panne immobilisante, Opteven organisera le rapatriement du véhicule Skyworth jusqu’à un réparateur agréé et assurera la continuité de la mobilité.

Vers une TVA réduite pour les pièces d'occasion ?

L’organisation professionnelle Mobilians milite auprès des pouvoirs publics pour l’établissement  d’une « TVA circulaire à 5,5 % » afin d’encourager l'utilisation de pièces issues de l’économie circulaire (PIEC). Non seulement elles économisent 70 % de matières premières par rapport à la production de pièces neuves, mais elles coûtent 30 à 70 % moins cher. C’est tout bénéfice pour les automobilistes et les assureurs, mais aussi pour les équipementiers et les constructeurs qui contribuent ainsi à réduire leur empreinte environnementale.

Une clone Renault de plus chez Mitsubishi

Mitsubishi dévoilera en juillet, pour une commercialisation à l’automne, un nouveau SUV compact appelé Grandis. Poursuivant le partenariat engagé il y a trois ans avec Renault, ce modèle sera une voiture française (la Renault Symbioz) fabriquée en Espagne à Valladolid. 

Le décryptage

Airbag Takata : pourquoi Citroën impose l’arrêt de ses C3 et DS3 dans le nord de la France

Airbag Takata : pourquoi Citroën impose l’arrêt de ses C3 et DS3 dans le nord de la France article abonné 

Oubliez la ligne de démarcation tracée entre Lyon et Clermont-Ferrand : Stellantis étend « par précaution » à tout le territoire son ordre d’immobilisation des Citroën C3 et DS3 produites de 2008 à 2013. Les stocks d’airbags seraient suffisants pour traiter rapidement 236 900 voitures réputées dangereuses.

Eric Bergerolle

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Chiffre clé

 

102

Sur un total de quelque 23 900 conducteurs d’autocars scolaires contrôlés entre le 3 et le 7 février, pas moins de « 102 ont été testés positifs, 97 aux stupéfiants et 5 à l’alcoolémie », a indiqué sur Sud Radio François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre d’État, ministre de l’Intérieur. Les permis de conduire des conducteurs dépistés leur ont été suspendus et les procédures judiciaires sont en cours. « Il n’y aura aucune tolérance face à la conduite sous l’effet de l’alcool ou des stupéfiants. La sécurité des usagers de la route, notamment des enfants transportés dans les cars scolaires, est une priorité absolue », a-t-il ajouté.

Les immanquables

quota

Verdissement des véhicules d’entreprises : des sanctions pour les retardataires

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Réputation 

Moteurs PureTech : pourquoi vendre une Peugeot, Citroën ou DS d'occasion devient un enfer

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Succès

56 milliards de chiffre d’affaires, marge record… Renault « n’a jamais été aussi fort »

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L'exclu de la semaine

Le plan des 24 Heures du Mans pour accueillir toujours plus de spectateurs

Le plan des 24 Heures du Mans
pour accueillir toujours plus de spectateurs article abonné 

Ces dernières années, les 24 Heures du Mans se sont révélées être un succès populaire sans précédent, qui pose la question de l’accueil du public. Pierre Fillon, président de l’Automobile Club de l’Ouest organisateur de la course, nous dévoile en exclusivité les plans futurs pour accueillir plus de spectateurs.

Nicolas Meunier

Nicolas Meunier

Journaliste automobile

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CITATION

« Il est absurde de vouloir des batteries toujours plus grosses »

Frank Weber, directeur du développement BMW

Si les ingénieurs du Groupe BMW promettent des performances nettement améliorées pour leurs voitures électriques établies sur sa toute nouvelle plateforme dite Neue Klasse, cela ne signifie pas qu'ils sacrifient à la facilité en installant des batteries toujours plus grosses. « Vient un moment où il faut mettre un terme à cette inflation qui alourdit le bilan carbone du véhicule », estime le directeur du développement Frank Weber. A capacité de batterie égale, une BMW de la « nouvelle Classe » devrait consommer « jusqu’à 20 % d’énergie en moins et rouler jusqu’à 30 % plus loin ».

ESSAIS DE LA SEMAINE

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ESSAI n°1

La moins chère des Skoda électriques confirme les progrès du groupe Volkswagen

Le crossover Elroq ne casse pas les prix comme savaient le faire les Skoda d’antan, ultra bon marché. Pour autant, cette électrique en offre beaucoup pour son argent, y compris dans sa variante à prix d’attaque.

plus

LES PLUS

  • Charge rapide et consommation maĂ®trisĂ©e
  • Rapport prix-prestations
  • Habitabilité ; Rangements nombreux et astucieux
 
moins

LES MOINS

  • TrĂ©pidations Ă  basses vitesses avec l’amortissement passif
  • Style sans surprise
  • Pompe Ă  chaleur refusĂ©e Ă  la version d’attaque, mĂŞme en option

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ESSAI n°2

Hyundai Inster, nous avons essayé la rivale coréenne de la Renault 5

Hyundai s’attaque aux Citroën ë-C3 et Renault 5 avec sa mignonne petite Inster. Sans réel défaut, cette voiture électrique souffre toujours d’un prix élevé et d’une polyvalence limitée par rapport aux modèles thermiques équivalents.

plus

LES PLUS

  • Style sympathique
  • Comportement routier sain
  • Equipement complet
     
 
moins

LES MOINS

  • Coffre rĂ©duit
  • Polyvalence limitĂ©e
  • ManiabilitĂ© dĂ©cevante

     
     

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On se retrouve jeudi prochain Ă  18 H 30 !

Éric Bergerolle, Nicolas Meunier & Alain-Gabriel Verdevoye

JOURNALISTEs AUTOMOBILE

 

Lukas Lourel

Journaliste Ă©diteur / relecteur

 
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