| La révolution de l'industrie automobile décryptée |
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L'automobile va mal... mais le meilleur reste à venir Avez-vous senti ce fort parfum de nostalgie qui flotte sur l’industrie automobile ? Même la pub convoque un passé idéalisé. Fiat ressort la signature mémorable de la Panda née en 1980 ( « La Voiture à Malices ») et Renault signe d’un « Longue vie aux voitures à vivre » la double page qui célèbre le titre de Voiture de l’Année attribué à sa R5 E-Tech. Pour le directeur marketing du constructeur français, Arnaud Belloni, l’objectif est de « créer un lien affectif entre le client et sa voiture électrique », un objet qui intimide beaucoup.
Ces clins d’œil passéistes servent aussi à conjurer le mauvais sort. Inconsciemment, ils aident à relativiser l’ampleur des défis auxquels fait face l’industrie européenne (coût de l’électrification forcée, menace commerciale chinoise). Regarder dans le rétro, c'est se rappeler que les experts doutaient il y a quarante ans de la capacité de Renault et de Fiat à résister à l’invasion japonaise. Contre toute attente, ces deux géants aux pieds d’argile sont parvenus à combler leur retard en matière de qualité et de productivité.
Ceux qui dirigent ces constructeurs aujourd’hui n’ont pas oublié cette leçon de l’histoire. Ils savent que pour comprendre le présent, il est nécessaire de connaître le passé. Cela tombe bien, il s’agit là de l’une des missions que s’est donné Challenges dans cette lettre hebdomadaire : analyser les bouleversements d’une industrie qui joue sa survie. |
| Éric Bergerolle Journaliste automobile |
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Encore un flop pour Mobilize La filiale de Renault dédiée aux nouvelles mobilités devait lancer un utilitaire pour la livraison du dernier kilomètre, appelé Hippo et inspiré du concept-car Renault EZ-Flex. C'est finalement Flexis, la nouvelle coentreprise nouée entre Renault Group, Volvo Trucks et CMA CGM qui pilotera cette mission. C'est le troisième projet annulé chez Mobilize, après la Limo (berline électrique destinée aux taxis et VTC) et l'arrêt du service d'autopartage Zity à Paris. | Point S mise sur Seres Très discrète en France, la marque de SUV électriques de luxe Seres (issue du chinois DongFeng) serait en négociations avecle réseauPoint S. Ses 660 centres auto répartis sur toute la France assureraient l’entretien des véhicules. | Tesla n'a plus le monopole Voici une solution jusqu'ici proposée que par Tesla. Chargemap et Powerdot proposent aux usagers de voitures électriques le déclenchement automatique de la recharge de la batterie sur leur réseau. Une fois le véhicule enregistré sur l'application, la charge démarrera immédiatement au branchement du câble, sans utiliser le badge ou le téléphone. |
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| Scandale des airbags Takata |
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Après une nouvelle mort suspecte, l’État s’en mêle Les préfectures d’Outre-mer, là où la météo accélère la dégradation des airbags conçus par Takata, appellent les propriétaires de tout véhicule construit entre 1998 et 2019, toutes marques confondues, à se renseigner auprès de leur garagiste sans tarder pour savoir s’ils s’exposent à un risque de blessures graves, voire mortelles. |
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Pourquoi Citroën n’immobilise plus ses C3 et DS 3 Stellantis étend au nord de la France et à l’Europe entière sa campagne de rappel des Citroën C3 et DS 3. Et surprise : leur immobilisation jusqu’à réparation n’est plus requise. Citroën aurait-il péché par excès de prudence, en mai dernier, lorsqu’il demandait à ses clients de ne plus conduire leur voiture tant que leurs deux airbags n’avaient pas été remplacés ? |
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| | | « Il est le plus illustre de tous les patrons influents dont vous n’avez jamais entendu parler » Gary Witzenburg, pour le magazine Motor Trend C’est ainsi que le magazine américain Motor Trend décrit l'ingénieur américain Hal Sperlich, décédé le 20 janvier à l’âge de 95 ans. L’histoire a consacré son patron charismatique, l’illustre Lee Iacocca, comme le père de la Ford Mustang (1964) et du monospace Chrysler Voyager (1983). Mais en vérité, c’est bien le discret Hal Sperlich qui eut l’intuition des concepts originaux qui firent de ces deux voitures des succès phénoménaux. |
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| Le décryptage de
la semaine |
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Tesla perd son avance technologique Notre journaliste Nicolas Meunier cherche la bagarre avec les « Tesla boys », fervents admirateurs du constructeur américain, en affirmant dans une étude comparative que les voitures Tesla ont « peu à peu perdu leur avance technologique », au profit de rivales qui redoublent d’efforts. Son argument principal ? « Quand les concurrents européens s’efforçaient d’améliorer les caractéristiques de leurs modèles, Elon Musk cherchait à réduire les coûts des siennes. » L’écart se referme, en termes de puissance et de vitesse de charge, mesures à l’appui. Même sur le terrain des aides à la conduite, l’avance de Tesla s’amenuise. | Nicolas Meunier Journaliste automobile |
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| Stellantis :
L'heure de la relance |
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| | Après Tavares, Stellantis joue l’apaisement avec ses distributeurs et fournisseurs |
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| | Le patron par intérim John Elkann vole au chevet de sa poule aux œufs d’or RAM |
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| | Citroën défie Dacia avec un SUV C3 Aircross moins cher et garanti huit ans |
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| | | 270 000 C'est le nombre de Dacia Sandero immatriculées en Europe en 2024. Cette petite voiture polyvalente est devenue l’an dernier le modèle le plus populaire sur le Vieux continent. Celle qui détrône la Tesla Model Y est aussi la voiture la moins chère du marché (à partir de 12 990 euros avec un moteur de 65 chevaux, jusqu’à 20 500 avec boîte automatique). |
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2 700 km en Suzuki Swift Allgrip : menace sur les SUV Malgré sa taille menue et son poids inférieur à la tonne, elle offre une polyvalence étonnante. Spacieuse, sobre et d’une efficacité redoutable en terrain difficile, elle coiffe au poteau la plupart des SUV. |
| Efficacité sur terrain difficile Habitabilité et maniabilité étonnantes Consommation contenue |
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Manque de nerf sur autoroute Sensibilité au vent latéral Insonorisation et ergonomie perfectibles
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Volvo V60 T6 AWD : le break rechargeable indémodable Les rechargeables vont durer plus de temps que prévu. Car l’électrique peine à percer. Voici donc un survivant, le dernier des breaks suédois d’une lignée remontant à 1953, chic, élégant, discret, en version hybride. Le prix devient toutefois très élevé et l’ultra-sophistication technologique interroge. |
| Elégance cossue et pas tapageuse Habitacle confortable, commandes douces Mécanique onctueuse, puissante et assez sobre |
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| Trépidations sur les petites inégalités (surmonte en option) Rayon de braquage large, transmission peu réactive Quatre places seulement, prix, sophistication |
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| | | On se retrouve jeudi prochain Ă 18 H 30 ! Eric Bergerolle JOURNALISTE AUTOMOBILE | | |
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| LUKAS LOUREL Journaliste Ă©diteur | | |
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| | | | | Décrypter l’économie autrement | | |
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