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Paris, jeudi 1er décembre 2022 |
| • Jim Rickards : Pourquoi les bonnes ventes du Black Friday sont à relativiser L'économie américaine reste orientée vers la récession... • Alexander Green : Trois politiques néfastes ont provoqué le marché baissier de 2022 Nous en subirons les conséquences pendant des années. [NDLR : Vous ne retrouverez pas d’article de Bill Bonner dans votre Chronique Agora d’aujourd’hui et de demain. Bill est, malheureusement pour nous, occupé par la préparation d’un nouveau projet pour ses lecteurs américains. Un projet dont nous pourrions vous reparler au début de l’année prochaine... Mais, d’ici là, voici déjà l’édition de La Chronique Agora du jour, un peu raccourcie. Bonne lecture !] |
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| Pourquoi les bonnes ventes du Black Friday sont à relativiser C’est officiel, nous revoilà en période faste ! Aux Etats-Unis, les ventes du Black Friday ont atteint un nouveau record, cette année, dépassant de 2,3% celles de l’an dernier. Les ventes en lignes pour la période de Thanksgiving ont également progressé de 2,9%. Alors n’écoutez pas les alarmistes qui parlent de récession ! Contentez-vous de regarder les chiffres. C’est ce que certains vous diront. Mais voici ce qu’ils ne vous diront pas : tous ces chiffres de vente sont nominaux. En d'autres termes, ils ne tiennent pas compte de l’inflation. Si, cette année, un article coûte 10% de plus que l’an dernier, une diminution des ventes en volume peut très bien produire une augmentation des chiffres de vente, qui sont communiqués en valeur. Mais la véritable quantité de biens vendus peut être en baisse par rapport à l’année précédente. Les chiffres définitifs sont simplement masqués en raison de l’inflation. En pratique, si l’on corrige de l’inflation les chiffres de vente nominaux pour cette année, on découvre que les ventes réelles ont baissé d’environ 5%... Un chiffre qui est cohérent avec une récession. Evidemment, il ne colle pas aux discours dominants, mais cela ne modifie en rien les faits. Récession : le compte à rebours a commencé La définition simple d’une récession est la suivante : deux trimestres consécutifs de recul du PIB (bien que d’autres facteurs tels que le chômage soient également pris en compte). L’économie américaine a traversé une récession modérée au premier semestre 2022 : elle a reculé de 1,6% au premier trimestre 2022 et à nouveau de 0,6% au deuxième trimestre. Elle a rebondi au troisième trimestre, avec 2,6% de croissance en glissement annuel, bien que l’inflation persiste et que la croissance des salaires réels soit négative en raison de l’impact de l’inflation. Mais selon toute vraisemblance, l’économie s’oriente à nouveau vers une récession encore plus prononcée dans les prochains mois – donc d’ici le premier trimestre 2023 – en raison de la politique de taux menée par la Fed. D’autres perturbations de l’économie américaine approchent par ailleurs, qui pourraient la faire glisser encore plus fortement dans la récession : cliquez ici pour lire la suite… |
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| Trois politiques néfastes ont provoqué le marché baissier de 2022 - Alexander Green, The Oxford Communiqué - Un lecteur m’a récemment écrit pour me dire qu’il était perplexe. L’économie n’est pas en si mauvaise posture, soulignait-il : la croissance est ressortie à 2,6% au troisième trimestre – supérieure aux prévisions –, les embauches et les salaires restent dynamiques, le chômage bas et la plupart des résultats d’entreprise ont surpassé les attentes. "Alors pourquoi", demandait-t-il, "le marché actions est-il si désastreux, cette année ?" Réponse : à cause des taux d'intérêt, des taux d'intérêt... et des taux d'intérêt. Certes, les chaînes d’approvisionnement mondiales sont encore très perturbées (comme l’explique Jim Rickards ci-dessus). Et la guerre en Ukraine n’a rien arrangé. Mais si les actions – et les obligations, d’ailleurs – subissent un marché baissier, cette année, c’est presque entièrement dû à la réaction de la Réserve fédérale (et du marché obligataire) face à la plus forte hausse de l’inflation jamais enregistrée en 41 ans. Autrement dit, à une hausse brutale des taux. Le niveau des taux d’intérêt est le premier indicateur pris en compte dans presque toutes les décisions financières importantes. Quand le prix le plus important explose Des taux d’emprunt immobilier affichant un plus bas record ont provoqué un boom de l’immobilier. Ces microscopiques coûts d’emprunt ont permis aux consommateurs, entreprises et gouvernement de dépenser à moindre frais. Avec des rendements au ras du sol, les obligations et les liquidités sont devenues peu attractives, par rapport aux actions. Et les taux d'intérêt proches de zéro ont jeté de l’huile sur le feu du marché actions pendant près de 13 ans. Mais, à présent, ils sont bien plus élevés. Et on le doit à trois mesures erronées prises par des gouvernements du monde entier. La première, ce fut la fermeture de l’économie mondiale en réaction au Covid… Cliquez ici pour lire la suite. |
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