No images? Click here PRESS RELEASE Brazzaville/Lilongwe, 18 March 2022 – Malawi will on Sunday launch the first round of vaccination campaigns against wild poliovirus type 1. More than 80 million doses will be administered to more than 23 million children under 5 years in the four-round vaccination drive in five southern African countries after Malawi declared an outbreak on 17 February—the first such case in the country in 30 years, and the first in Africa since the region was certified free of indigenous wild poliovirus in 2020. The first phase of the campaigns targets 9.4 million children in Malawi, Mozambique, Tanzania and Zambia. Three subsequent rounds—in which Zimbabwe will also take part—are set for April, June and July and aim to reach over 23 million children with more than 80 million doses of the bivalent Oral Polio Vaccine recommended by World Health Organization (WHO) for wild poliovirus (type 1). Mass vaccinations, or supplementary vaccinations, aim to interrupt the circulation of poliovirus by immunizing every child under 5 years with oral polio vaccine regardless of previous immunization status. The objective is to reach children who are either not immunized, or only partially protected, and to boost immunity in those who have been immunized. Supplementary immunization is intended to complement—not replace—routine immunization. “Polio is a highly infectious and an untreatable disease that can result in permanent paralysis. In support of Malawi and it neighbours, we are acting fast to halt this outbreak and extinguish the threat through effective vaccinations,” said Dr Matshidiso Moeti, WHO Regional Director for Africa. “The African region has already defeated wild poliovirus due to a monumental effort by countries. We have the know-how and are tirelessly working to ensure that every child lives and thrives in a continent free of polio.” The African region was declared and certified as free of indigenous wild polio in August 2020 after eliminating all forms of wild poliovirus. The region’s certification as wild polio-free remains unchanged. Laboratory analysis linked the strain detected in Malawi to the one circulating in Pakistan’s Sindh Province in 2019. WHO has been supporting the country to reinforce response measures including disease surveillance, risk assessment and preparations for the vaccination campaigns. A surge team from WHO is working with country-based counterparts, partner organizations and the government to end the outbreak. The WHO team is part of a broader multi-partner Global Polio Eradication Initiative support to the country. The country has also now set up environmental surveillance for polioviruses in 11 sites across four cities. The sites are in Lilongwe District that encompasses the capital Lilongwe where the initial, and so far, only case, was detected. Other sites are in Blantyre, Mzuzu and Zomba cities. Teams are collecting samples from the environment and sending them for analysis to laboratories while active surveillance is also underway in health facilities and in communities. In preparation for the vaccination drives, trained surge teams of national officers have been deployed at district level to facilitate the campaign and ensure that all eligible children are vaccinated. Maintenance and repair of cold chain facilities are also ongoing. Polio is a viral disease with no cure. It invades the nervous system and can cause total paralysis within hours, particularly among children under 5 years. The virus is transmitted from person to person mainly through contamination by faecal matter or, less frequently, through contaminated water or food, and multiplies in the intestine. While there is no cure for polio, the disease can be prevented through administration of a safe, simple and effective vaccine. (END) Media contacts: Veronica Mukhuna Meenakshi Dalal Saya Oka Communiqué de presse Lilongwe, 18 mars 2022 – Le Malawi a lancé aujourd’hui la première série de campagnes de vaccination contre le poliovirus sauvage de type 1. Plus de 80 millions de doses seront administrées à plus de 23 millions d’enfants de moins de cinq ans, dans le cadre d’une campagne de vaccination en quatre étapes, menée dans cinq pays d’Afrique australe, après que le Malawi a déclaré une flambée épidémique le 17 février. Cette flambée est la première du genre dans le pays en 30 ans, et la première en Afrique depuis que la Région a été certifiée exempte de poliovirus sauvage autochtone en 2020. La première phase de ces campagnes cible 9,4 millions d’enfants au Malawi, au Mozambique, en République Unie de Tanzanie et en Zambie. Trois campagnes ultérieures, auxquelles le Zimbabwe prendra aussi part, sont prévues en avril, en juin et en juillet, et visent à administrer à plus de 23 millions d’enfants plus de 80 millions de doses du vaccin antipoliomyélitique oral bivalent recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) contre le poliovirus sauvage (de type 1). Les campagnes de vaccination de masse ou les activités de vaccination supplémentaires visent à interrompre la circulation du poliovirus, en administrant le vaccin antipoliomyélitique oral à tous les enfants de moins de cinq ans, quel que soit leur statut vaccinal. L’objectif est d’atteindre les enfants qui ne sont pas vaccinés, ou qui ne sont que partiellement protégés, et de renforcer l’immunité des enfants qui ont été vaccinés. La vaccination supplémentaire a pour vocation de compléter la vaccination systématique sans pour autant la remplacer. « La poliomyélite est une maladie hautement infectieuse et sans traitement qui peut causer une paralysie permanente. En soutien au Malawi et à ses voisins, nous agissons rapidement pour enrayer cette flambée et anéantir la menace grâce à des activités de vaccination efficaces », a indiqué la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « La Région africaine a déjà vaincu le poliovirus sauvage grâce à un effort considérable des pays. Nous avons le savoir-faire et nous œuvrons sans relâche pour que chaque enfant vive et s’épanouisse dans un continent exempt de polio. » La Région africaine a été déclarée et certifiée exempte de poliovirus sauvage autochtone en août 2020, après avoir éliminé toutes les formes de poliovirus sauvage. La certification de la Région comme étant exempte de poliovirus sauvage reste valide. Une analyse en laboratoire a établi un lien entre la souche détectée au Malawi et celle qui circulait en 2019 dans la province du Sindh au Pakistan. L’OMS a fourni un appui au pays pour qu’il puisse renforcer les mesures de riposte, en particulier la surveillance de la maladie, l’évaluation des risques et la préparation des campagnes de vaccination. Une équipe de renfort de l’OMS est à pied d’œuvre avec ses homologues dans les pays, les organisations partenaires et le gouvernement, pour mettre fin à la flambée épidémique. L’équipe de l’OMS fait partie d’un appui élargi que les multiples partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite apportent au pays. De plus, le pays a désormais mis en place une surveillance environnementale des poliovirus sur 11 sites répartis dans quatre villes. Les sites se trouvent dans le district de Lilongwe qui englobe la capitale Lilongwe, où a été détecté le premier et unique cas répertorié jusqu’à présent. D’autres sites se trouvent dans les villes de Blantyre, de Mzuzu et de Zomba. Des équipes prélèvent des échantillons dans l’environnement et les envoient aux laboratoires pour analyse, alors qu’une surveillance active est également en cours dans les établissements de santé comme dans les communautés. En préparation aux campagnes de vaccination, des équipes de renfort formées et constituées d’administrateurs nationaux ont été déployées au niveau des districts pour faciliter la campagne et veiller à ce que tous les enfants susceptibles d’être vaccinés le soient. L’entretien et la réparation des installations de la chaîne du froid sont aussi en cours. La poliomyélite est une maladie virale qui n’a pas de traitement. Le poliovirus envahit le système nerveux et peut provoquer une paralysie totale en quelques heures, notamment chez les enfants de moins de cinq ans. Le virus se transmet d’une personne à l’autre principalement par contact avec de la matière fécale contaminée ou, moins fréquemment, par de l’eau ou des aliments contaminés, puis se multiplie dans l’intestin. Bien qu’il n’existe pas de traitement contre la poliomyélite, la maladie peut être évitée par l’administration d’un vaccin sûr, simple et efficace. (FIN) Contacts pour les médias : Veronica Mukhuna Meenakshi Dalal Saya Oka You are receiving this NO-REPLY email because you are included on a WHO mail list. |