No images? Click here PRESS RELEASE
New case numbers in Africa fell by 1.7% to nearly 282 000 in the week ending 18 July. Yet removing data from South Africa, which accounts for 37% of these cases, reveals a uniquely steep and unbroken nine-week surge. The current peak is 80% higher than Africa’s previous peak when data from South Africa is excluded. Without the data from South Africa, cases rose in Africa by 18% to over 182 000 in the week ending on July 18. “Be under no illusions, Africa’s third wave is absolutely not over. This small step forward offers hope and inspiration but must not mask the big picture for Africa. Many countries are still at peak risk and Africa's third wave surged up faster and higher than ever before. The Eid celebrations which we marked this week may also result in a rise in cases. We must all double down on prevention measures to build on these fragile gains,” said Dr Matshidiso Moeti, World Health Organization (WHO) Regional Director for Africa. Twenty-one African countries have seen cases rise by over 20% for at least two weeks running – which is an increase of three countries over the previous week – and the highly transmissible Delta variant has been found in 26 African countries. The Alpha variant is in 38 countries and Beta is in 35. South Africa’s gains remain uncertain as protests have disrupted the country’s response, including disease surveillance and testing. Violent mass gatherings could also trigger another rise in cases. This comes as WHO urges African countries to urgently ramp up COVID-19 vaccinations as the squeeze on vaccine shipments eases. Around 60 million doses are set to arrive in the coming weeks from the United States of America, Team Europe, the United Kingdom, purchased doses and other partners through the COVAX Facility. Over half a billion doses are expected through COVAX alone this year. “A massive influx of doses means that Africa must go all out and speed up the vaccine rollout by five to six times if we are to get all these doses into arms and fully vaccinate the most vulnerable 10% of all Africans by the end of September,” said Dr Moeti. Nearly 70% of African countries will not reach the 10% vaccination target for all countries by the end of September at the current pace. Around 3.5 million to 4 million doses are administered weekly on the continent, but to meet the September target this must rise to 21 million doses at the very least each week. Just 20 million Africans, or 1.5% of the continent’s population, are fully vaccinated so far and just 1.7% of the 3.7 billion doses given globally have been administered in Africa. High-income countries have administered 62 times more doses per person than low-income countries. The World Bank estimates that in addition to the US$ 9.5 billion needed to buy enough vaccines to ensure adequate protection from COVID-19, another US$ 3 billion is required to fund operations. “To increase uptake, countries must scale up operations, investments on operational costs and address vaccine confidence. Countries need sufficient vaccine sites and health care workers, sufficient vaccine storage, and adequate transport and logistics for distribution,” said Dr Moeti. To boost the uptake of vaccines, African countries must address the fear of side-effects which are major drivers of people’s reluctance to get vaccinated. This includes using political and traditional leaders as vaccine champions, community mobilization efforts and addressing mis- and disinformation on social media. WHO is working with African countries to better plan and cost operational and delivery processes to support the second phase of the COVID-19 vaccine rollout, including conducting reviews of the first. Dr Moeti spoke during a virtual press conference today facilitated by APO Group. She was joined by Hon. Dr Osagie E. Ehanire, Minister of Health, Nigeria, and Hon Dr Sidi Zahaf, Minister of Health, Mauritania. Also on hand to answer questions were Dr Richard Mihigo, Coordinator, Immunization and Vaccines Development Programme, WHO Regional Office for Africa; Dr Thierno Balde, Team Leader, Operational Partnerships, WHO Regional Office for Africa; and Dr Nicksy Gumede-Moeletsi, Regional Virologist, WHO Regional Office for Africa. (END) Please click the link below to access statements, audio files and soundbites as they become available: https://drive.google.com/drive/folders/1ojCzr6P-oGoVu6tJObBnbeYHQrRqH_A_?usp=sharing Media contacts: Collins Boakye-Agyemang Communications Officer WHO Regional Office for Africa Tel: + 242 06 520 65 65 Saya Oka Communications Manager WHO Regional Office for Africa Tel: +242 065 081 009 **************************
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Brazzaville, 22 juillet 2021 – Après huit semaines consécutives marquées par une recrudescence accélérée de la pandémie, le nombre de nouveaux cas de COVID-19 en Afrique a commencé à diminuer, du fait d’un net recul du nombre de nouveaux cas en Afrique du Sud, où se concentre la majorité des cas signalés sur le continent. Toutefois, de nouvelles données recueillies par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indiquent que ce changement pourrait être de courte durée. Au 18 juillet, le nombre de nouveaux cas en Afrique avait régressé de 1,7 %, soit une baisse d’environ 282 000 cas en une semaine. Néanmoins, en ne prenant pas en compte les cas enregistrés en Afrique du Sud, qui représentent 37 % du total des nouveaux cas, on constate une hausse particulièrement forte et ininterrompue depuis maintenant neuf semaines. Le pic actuel est de 80 % supérieur au précédent pic observé sur le continent, si l'on ne prend pas en compte les chiffres enregistrés en Afrique du Sud. Toujours en excluant les données relatives à l’Afrique du Sud, le nombre de cas a augmenté de 18 % en l’espace d’une semaine pour atteindre plus de 182 000 contaminations au 18 juillet. « Ne nous berçons pas d’illusions, la troisième vague de la pandémie en Afrique n’est pas encore passée. Cette légère embellie est source d’espoir et d’inspiration, mais elle ne doit pas occulter la situation du continent dans son ensemble. De nombreux pays restent très vulnérables et la troisième vague de la pandémie en Afrique s’est accélérée à un rythme sans précédent, atteignant des niveaux jamais enregistrés jusqu’ici. Les célébrations de l’Aïd cette semaine pourraient aussi entraîner une augmentation du nombre de cas. Nous devons tous redoubler d’efforts en ce qui concerne les mesures de prévention, afin de consolider ces acquis fragiles », a indiqué Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Dans 21 pays africains, le nombre de cas a augmenté de plus de 20 % pendant au moins deux semaines consécutives, soit trois pays de plus que lors de la semaine précédente, et le variant Delta hautement transmissible a été détecté dans 26 pays africains. Les variants Alpha et Bêta circulent respectivement dans 38 et 35 pays. Les avancées réalisées en Afrique du Sud restent incertaines car les manifestations ont perturbé le programme national de riposte, en particulier la surveillance et le dépistage de la maladie. La violence et les manifestations de masse peuvent aussi entraîner une nouvelle augmentation du nombre de cas. Dans un tel contexte, l’OMS appelle les pays africains à accélérer de toute urgence la vaccination contre la COVID-19, alors les contraintes liées à l’expédition des vaccins sont levées. Grâce au Mécanisme COVAX, environ 60 millions de doses devraient être réceptionnées dans les semaines à venir dans le cadre de programmes d’achat de vaccins ou de dons offerts par les États-Unis, l’équipe d’Europe, le Royaume-Uni et d’autres partenaires. En tout, plus 500 millions de doses seront acheminées par le seul canal du COVAX au cours de cette année. « Un afflux massif de doses implique que l’Afrique doit mettre tout en œuvre pour assurer une opération de déploiement des vaccins cinq à six fois plus rapide, afin de pouvoir administrer toutes ces doses et de vacciner entièrement les 10 % d’Africains les plus vulnérables avant la fin du mois de septembre », a insisté Dr Moeti. Si le rythme actuel de vaccination est maintenu, environ 70 % des pays africains ne seront pas en mesure d’atteindre l’objectif de 10 % de couverture vaccinale dans tous les pays de la Région d’ici le mois de septembre. Environ 3,5 à 4 millions de doses sont administrées chaque semaine sur le continent, mais il faudra passer à la vitesse supérieure et vacciner au moins 21 millions de personnes chaque semaine pour atteindre l’objectif fixé pour le mois de septembre. Jusqu’à présent, 20 millions d’Africains ont été entièrement vaccinés, ce qui représente 1,5 % de la population du continent, et l’Afrique compte à peine 1,7 % des 3,7 milliards de doses administrées dans le monde. Les pays à revenu élevé ont administré 62 fois plus de doses par personne que les pays à faible revenu. Selon la Banque mondiale, outre les 9,5 milliards de dollars nécessaires pour acheter suffisamment de vaccins afin d’assurer une protection suffisante contre la COVID-19, trois autres milliards seront nécessaires pour financer les opérations de vaccination. « Pour accroître la participation des populations au processus de vaccination, les pays doivent intensifier leurs opérations et investir davantage dans les coûts opérationnels, tout en trouvant des moyens de renforcer la confiance dans les vaccins. Les pays doivent mettre en place suffisamment de sites de vaccination et mobiliser les agents de santé en nombre suffisant. Aussi, ils devraient disposer d’un stock de vaccins suffisant, ainsi que de moyens logistiques et de transport appropriés en vue d’assurer la distribution », a fait remarquer Dr Moeti. Pour stimuler l’acceptation des vaccins, les pays africains doivent dissiper les craintes liées aux effets secondaires de la vaccination, qui sont les principaux facteurs de la réticence des populations à se faire vacciner. Pour ce faire, l’on pourrait avoir recours à des responsables politiques et à des chefs traditionnels, qui se feront les défenseurs de la vaccination. Parallèlement, des efforts devront être faits en vue d’assurer la mobilisation communautaire et de lutter contre la désinformation sur les réseaux sociaux. L’OMS travaille conjointement avec les pays africains afin de mieux planifier et chiffrer les processus opérationnels et de distribution, l’ambition étant d’accompagner la deuxième phase du déploiement des vaccins contre la COVID-19, en faisant notamment un bilan de la première phase. Dr Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par l’Honorable Dr Osagie E. Ehanire, Ministre de la santé du Nigéria, ainsi que l’Honorable Dr Sidi Zahaf, Ministre de la santé de la Mauritanie. Étaient également présents pour répondre aux questions des journalistes, Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Thierno Balde, responsable adjoint de l'intervention d'urgence pour le bureau régional de l'OMS en Afrique, ainsi que Dr Nicksy Gumede-Moeletsi, virologue régionale au Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique. (FIN) Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder aux déclarations, aux fichiers audio et aux extraits sonores à mesure qu’ils seront disponibles : https://drive.google.com/drive/folders/1ojCzr6P-oGoVu6tJObBnbeYHQrRqH_A_ Contacts pour les médias : Collins Boakye-Agyemang Chargé de communication Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique Courriel : boakyeagyemangc@who.int Tél. : +242 06 520 65 65 Saya Oka Responsable de la communication Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique Tél. : +242 06 508 10 09
You are receiving this NO-REPLY email because you are included on a WHO mail list. |