No images? Click here PRESS RELEASE Rife COVID-19 variants fuel Africa's surging wave Brazzaville, 1 July 2021 – As COVID-19 case numbers in Africa climb faster than all earlier peaks, new and faster spreading variants are fuelling the continent’s surging third wave. Cases have increased in Africa for six weeks running and rose by 25% week-on-week to almost 202 000 in the week ending on June 27th, reaching nine tenths of the continent’s previous record of 224 000 new cases. Deaths rose by 15% across 38 African countries to nearly 3000 in the same period. With case numbers doubling in Africa every three weeks, the Delta variant is spreading to a growing number of countries. It has been reported in 16 countries, including nine with surging cases. It is the most contagious variant yet, an estimated 30%–60% more transmissible than other variants. It is in three of the five countries reporting the highest caseloads for the week ending 27 June. And it is dominant in South Africa, which accounted for more than half of Africa’s cases in the same period. According to the latest country reports, the Delta variant was detected in 97% of samples sequenced in Uganda and 79% of samples sequenced in the Democratic Republic of the Congo. “The speed and scale of Africa’s third wave is like nothing we’ve seen before. The rampant spread of more contagious variants pushes the threat to Africa up to a whole new level. More transmission means more serious illness and more deaths, so everyone must act now and boost prevention measures to stop an emergency becoming a tragedy,” said Dr Matshidiso Moeti, World Health Organization (WHO) Regional Director for Africa. In Uganda, 66% of severe illness in people younger than 45 years is attributed to the Delta variant. With rising case numbers and hospitalizations across the continent, WHO estimates that oxygen demand in Africa is now 50% greater than for the first wave peak one year ago. The Alpha and Beta variants have been reported in 32 and 27 countries respectively. The Alpha variant has been detected in most countries in north, west and central Africa. The Beta variant is more widespread in southern Africa. Both of these variants are more transmissible than the original virus. With WHO support, genomic surveillance to track the spread of variants in Africa is increasing, with the aim of boosting sampling for sequencing by eight to ten times during the next six months at five laboratories covering 14 southern African countries. A better understanding of the molecular evolution of the variants will also aid countries in making quick decisions around which vaccines to use. Although eight vaccines have been shown to be safe and effective and have received WHO emergency use listing, shipments to Africa have dried up. Only 15 million people – just 1.2% of the African population – are fully vaccinated. WHO has set up the African COVID-19 Vaccine Effectiveness Network to document the effectiveness of the available vaccines when used in the African context. These studies assess the effectiveness of each vaccine against the variants circulating in the region. “While supply challenges grind on, dose sharing can help plug the gap. We are grateful for the pledges made by our international partners, but we need urgent action on allocations. Africa must not be left languishing in the throes of its worst wave yet,” said Dr Moeti. African Immunization experts met to tackle a range of pressing issues, including COVID-19 vaccines, the status of the malaria vaccine implementation programme, polio eradication and routine immunization progress, at the biannual Regional Immunization Technical Advisory Group (RITAG) that was held virtually from 30 June to 1 July. Participants also addressed the implementation of the regional framework for Immunization Agenda 2030, a roadmap to achieve crucial immunization goals. RITAG members offered recommendations to African governments to address key challenges and strengthen immunization systems. Dr Moeti spoke during a virtual press conference today facilitated by APO Group. She was joined by Professor Jean-Jacques Muyembe, Director-General, National Institute for Biomedical Research, Democratic Republic of the Congo and Technical Secretary of the Multisectoral Committee for the Response to COVID-19 in DRC and Professor Pontiano Kaleebu, Director MRC/Virus Research Institute (UVRI) and LSHTM Uganda Research Unit. Also on hand to answer questions were Dr Richard Mihigo, Coordinator, Immunization and Vaccines Development Programme, WHO Regional Office for Africa, Dr Thierno Balde, Team Leader, Operational Partnerships, WHO Regional Office for Africa, and Dr Nicksy Gumede-Moeletsi, Regional Virologist, WHO Regional Office for Africa. END. Please click the link below to access statements, audio files and soundbites as they become available: https://drive.google.com/drive/folders/1b4dXdB0Yc2xim8WmWWX5dZ0Sn9A8nf_c?usp=sharing Media contacts: Collins Boakye-Agyemang Saya Oka ************************************ COMMUNIQUÉ DE PRESSE La prolifération des variants de la COVID-19 alimente la forte recrudescence de cas en AfriqueBrazzaville, 1er juillet 2021 – Le nombre de cas de COVID-19 en Afrique augmente à un rythme alarmant, battant tous les records établis par les pics précédents. Parallèlement, de nouveaux variants se répandent comme une traînée de poudre et alimentent la troisième vague de la pandémie sur le continent. Le nombre de cas en Afrique a connu une progression constante sur six semaines consécutives, avec notamment une hausse de 25 %, pour un total de 202 000 cas au cours de la semaine se terminant le 27 juin, soit neuf dixièmes du précédent record de 224 000 nouveaux cas notifiés sur le continent. Sur la même période, la mortalité liée à la COVID-19 s’est accru de 15 % dans 38 pays africains pour atteindre la barre de 3000 décès, selon des estimations. Le nombre de cas en Afrique double toutes les trois semaines, pendant que le variant Delta continue de se propager dans un nombre croissant de pays. En tout, 16 pays ont indiqué être confrontés à ce variant, y compris neuf pays qui ont signalé une forte recrudescence des cas. Il s’agit du variant le plus contagieux jamais détecté, qui présenterait un taux de transmissibilité de 30 % à 60 % supérieur à celui des autres variants. Le variant Delta a été détecté dans trois pays parmi les cinq ayant enregistré le plus grand nombre de cas lors de la semaine se terminant le 27 juin. Ce variant est très répandu en Afrique du Sud, qui comptait plus de la moitié des cas détectés sur le continent au cours de la même période. Selon les derniers rapports nationaux, le variant Delta a été détecté dans 97 % des échantillons séquencés en Ouganda et dans 79 % des échantillons séquencés en République démocratique du Congo. « La vitesse de contamination et l’ampleur de la troisième vague qui touche l’Afrique ne ressemblent en rien à ce que nous avons connu jusqu’à présent. La propagation galopante de variants plus contagieux modifie considérablement la nature de la menace qui pèse sur l’Afrique. Une transmissibilité plus forte signifie une augmentation des formes graves de la maladie et davantage de décès. Il faut donc que nous agissions, dès à présent, pour renforcer les mesures de prévention et éviter qu’une situation d’urgence ne se transforme en tragédie », a indiqué la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. En Ouganda, 66 % des formes graves de COVID-19 chez les personnes âgées de moins de 45 ans sont dues au variant Delta. Avec l’augmentation du nombre de cas et d’hospitalisations sur tout le continent, l’OMS estime que la demande en oxygène sur le continent africain est de 50 % plus élevée que lors du pic de la première vague, il y a un an. Les variants Alpha et Beta ont été respectivement signalés dans 32 et 27 pays. Le variant Alpha a été essentiellement détecté dans les pays d’Afrique du Nord, ainsi qu’en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Le variant Bêta est plus répandu en Afrique australe. Le niveau de transmissibilité de ces deux variants est supérieur à celui présenté par le virus originel. Grâce à l’appui fourni par l’OMS, la surveillance génomique visant à suivre la propagation des variants en Afrique s’intensifie de façon à réaliser entre huit et dix fois plus d’échantillonnage à des fins de séquençage au cours des six prochains mois dans cinq laboratoires couvrant 14 pays d’Afrique australe. Par ailleurs, une meilleure compréhension de l’évolution moléculaire des variants aidera aussi les pays à prendre des décisions rapides quant aux vaccins à utiliser. Bien que l’efficacité et l’innocuité de huit vaccins ont été établies, et que ces vaccins figurent sur la liste des produits autorisés par l’OMS pour une utilisation en situation d’urgence, les expéditions vers l’Afrique ont été interrompues. Seulement 15 millions de personnes, soit 1,2 % de la population africaine, sont entièrement vaccinées. L’OMS a mis en place le Réseau africain pour l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 afin de documenter l’efficacité des vaccins disponibles lorsqu’ils sont utilisés en Afrique. Ces études évaluent l’efficacité de chaque vaccin contre les variants qui circulent dans la Région. « Pendant que les difficultés d’approvisionnement se poursuivent, le partage des doses peut aider à combler le fossé. Nous sommes reconnaissants envers nos partenaires internationaux pour les engagements qu’ils ont pris, mais nous avons besoin d’une action urgente en ce qui concerne les allocations. L’Afrique ne doit pas subir les affres de la pire vague de COVID-19 à laquelle elle est confrontée », a souligné Dre Moeti. Les experts africains de la vaccination se sont réunis pour aborder une série de questions urgentes, à savoir les vaccins contre la COVID-19, l’état d’avancement du programme de mise en œuvre de la vaccination contre le paludisme, l’éradication de la poliomyélite et les progrès de la vaccination systématique, lors de la réunion biennale du groupe consultatif technique régional sur la vaccination, qui s’est tenue virtuellement du 30 juin au 1er juillet. Par ailleurs, les participants ont abordé la mise en œuvre du cadre régional pour le programme de vaccination 2030, une feuille de route qui vise à faciliter l’atteinte des objectifs fondamentaux en matière de vaccination. Les membres du groupe consultatif technique régional sur la vaccination ont formulé et présenté aux gouvernements africains des recommandations devant leur permettre de surmonter les principaux défis et de renforcer les systèmes de vaccination. Dre Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par le Professeur Jean-Jacques Muyembe, Directeur général de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de la République démocratique du Congo et Secrétaire technique du Comité multisectoriel de la riposte à la pandémie de COVID-19 en RDC, ainsi que le Professeur Pontiano Kaleebu, Directeur du Conseil de recherche médicale/ Institut de recherche sur les virus (MRC/UVRI) et de l’Unité de recherche en Ouganda de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres. Étaient également présents pour répondre aux questions des journalistes, Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Thierno Balde, chef de l’équipe de partenariats opérationnels au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, ainsi que Dre Nicksy Gumede-Moeletsi, virologue régionale au Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique. FIN. Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder aux déclarations, aux fichiers audio et aux extraits sonores à mesure qu’ils seront disponibles : https://drive.google.com/drive/folders/1r5hSh2hkS6TAC3dZLO2scP4AqWW gmzQ1?usp=sharing Contacts pour les médias: Collins Boakye-Agyemang Saya Oka You are receiving this NO-REPLY email because you are included on a WHO mail list. |