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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Mardi 31 Janvier
Le mardi de la 4e semaine du temps ordinaire
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Jean Bosco , St François-Xavier Bianchi |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 5,21-43.
En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. |
Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds |
et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » |
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. |
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – |
elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –… |
cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. |
Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » |
À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. |
Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » |
Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » |
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. |
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. |
Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » |
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » |
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » |
Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. |
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. |
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » |
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. |
Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » |
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. |
Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859) |
Prier avec foi et confiance
Il faut que nos prières soient faites avec confiance, et avec une espérance ferme que le bon Dieu peut et veut nous accorder ce que nous lui demandons, si nous le demandons comme il faut. Dans tous les endroits où Jésus-Christ nous promet de tout accorder à la prière, il met toujours cette condition : « Si vous la faites avec foi. » Quand quelqu’un lui demandait sa guérison ou autre chose, il ne manquait jamais de leur dire : « Qu’il vous soit fait selon votre foi. » (Mt 9, 29) D’ailleurs, mes frères, qui pourrait nous porter à douter, puisque notre confiance est appuyée sur la toute-puissance de Dieu qui est infinie, et sur sa miséricorde qui est sans bornes, et sur les mérites infinis de Jésus-Christ au nom duquel nous prions. Quand nous prions au nom de Jésus-Christ, ce n’est pas nous qui prions mais c’est Jésus-Christ lui-même qui prie son Père pour nous. |
L’Évangile nous donne un bel exemple de la foi que nous devons avoir en priant, dans la personne de cette femme qui était atteinte d’une perte de sang. Elle se disait en elle-même : « Si je peux seulement toucher le bord de son manteau, je suis sûre d’être guérie. » (Mt 9,21) Vous voyez qu’elle croyait fermement que Jésus-Christ pouvait la guérir ; elle attendait avec une grande confiance une guérison qu’elle désirait ardemment. En effet, le Sauveur passant près d’elle, elle se jette aux pieds de Jésus-Christ, lui touche son manteau, et aussitôt elle est guérie. Jésus-Christ voyant sa foi, la regarde avec bonté, en lui disant : « Allez, votre foi vous a sauvée. » (Mt 9, 22) Oui, mes frères, c’est à cette foi et à cette confiance que tout est promis. |
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