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Le caricaturiste et artiste visuel chinois dissident Badiucao, surnommé « le Banksy chinois », le chanteur rwandais Kizito Mihigo, premier lauréat posthume, et le satiriste politique saoudien Omar Abdulaziz sont les trois lauréats cette année du Prix Václav Havel, selon un communiqué de l’Human Rights Foundation. Ce prix est décerné par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, en partenariat avec la Bibliothèque Václav Havel, la Fondation Charte 77 et le Gouvernement de la République tchèque.
Exilé en Australie, Badiucao dénonce à travers son art la répression exercée par le régime chinois. Kizito Mihigo a, lui, été écompensé pour les travaux après le génocide de sa fondation pour la réconciliation et la paix qui porte son nom. Il est aussi l’auteur d’une chanson controversée dans laquelle il appelait à la compassion pour toutes les victimes.
Le Prix Václav Havel, du nom de l’ancien président tchèque, est remis chaque année à des personnalités de la société civile qui œuvrent activement, dans leur pays ou en exil, pour la défense des droits de l’homme. L’année dernière, l’intellectuel ouïghour Ilham Tohti et l’Initiative des jeunes pour les droits de l'homme, un réseau d’ONG établi entre la Serbie, le Kosovo, la Croatie, le Monténégro et la Bosnie-Herzégovine, avaient été mis à l’honneur.
Après un pic à 3 130 jeudi, pour ce qui constituait un nouveau record en l’espace d’une journée depuis le début de l’épidémie, 2 111 nouveaux cas d’infection au Covid-19 ont été enregistrés en République tchèque vendredi. Selon les données du ministère de la Santé, le nombre de cas actifs s’élève actuellement à près de 22 000, avec 480 personnes hospitalisées. Parallèlement, 21 600 nouveaux cas positifs ont été enregistrés depuis le début du mois de septembre pour un total légèrement supérieur à 46 200 depuis le début du mois de mars.
Dans un entretien publié ce samedi par le quotidien Lidové noviny, l’épidémiologiste Roman Prymula, chargé pour le gouvernement de la science et de la recherche dans le secteur de la santé et grande figure médiatique de la première phase de la lutte contre le coronavirus en République tchèque au printemps dernier, a estimé que l’effet des mesures de prévention adoptées ces derniers jours se ferait ressentir dans trois à quatre semaines. Selon lui, la courbe du taux de contamination devrait alors commencer à s’aplanir. « Nous avons sous-estimé le virus et cela se retourne contre nous », a-t-il admis.
Dans un entretien publié dans l’édition de ce samedi du quotidien Právo, le ministre de l’Intérieur a reconnu que l’évolution de l’épidémie de coronavirus en République tchèque était désormais telle qu’il allait falloir restreindre la vie sociale, et donc les manifestations et rassemblements. Jan Hamáček estime lui aussi que le report de l’obligation du port du masque au mois de septembre a été « une erreur fatale ».
Selon lui, il convient désormais « à tout prix » de maintenir le nombre de personnes contaminéss sous la barre des 120 000 pour éviter que les hôpitaux et l’ensemble du système ne soient débordés. Ce samedi matin, le nombre de cas actifs dans le pays restait inférieur à 22 000.
La République tchèque a exprimé son soutien aux partenaires de l’Union européenne dans le conflit qui oppose la Grèce à la Turquie en Méditerranée orientale, où Ankara sonde les fonds d’une zone qu’elle dispute à Athènes à la recherche d’hydrocarbures. C’est ce qu’a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Tomáš Petříček, à l’issue de sa rencontre avec son homologue grec, Nikos Dendias, vendredi à Prague.
« Notre position est que nous attendons une désescalade de la tension dans la région », a expliqué le chef de la diplomatie tchèque. « La République tchèque n’est pas favorable à l’adoption de sanctions pour les sanctions. Je partage le point de vue de mon homologue grec selon lequel nous devrions nous tenir prêts avec une liste de sanctions potentielles si la Turquie ne cesse pas ses manœuvres unilatérales. » Tomáš Petříček a ajouté que Prague est « favorable au dialogue, entre autres parce que la Turquie est notre allié au sein de l’OTAN. »
Plus grand événement du genre organisé en Europe, les XXes Journées de l’OTAN et les Xes Journées de l’Armée de l’air tchèque se tiennent ces samedi et dimanche à l’aéroport de Mošnov, dans les environs d’Ostrava, en Moravie-Silésie. Si la manifestation attire régulièrement plus de 200 000 spectateurs tout au long du week-end, elle se déroule cette année sans public, en raison de la crise du coronavirus. Le programme des deux journées est diffusé en direct par la Télévision tchèque et sur Internet.
Ce grand rassemblement aérien militaire permet à la République tchèque et à ses alliés au sein de l’Alliance de présenter au grand public leurs forces armées et de sécurité ainsi que certains de leurs équipements militaires. Un des temps forts cette année sera la démonstration de l’Airbus A400M Atlas, un avion de transport de l’Armée allemande qui simulera un réapprovisionnement en carburant en plein vol de deux avions multirôle Gripen de l’Armée tchèque.
Dans le cadre des traditionnelles Journées européennes du patrimoine, qui se tiennent ces samedi et dimanche, le Centre tchèque à Paris propose une exposition autour d’une copie grandeur nature du reliquaire de Saint-Maur. Daté du début du XIIIe sicèle, ce reliquaire est considéré, après les joyaux de la Couronne, comme le deuxième artefact historique le plus précieux en République tchèque.
Cette exposition, organisée en coopération avec l’Institut national du patrimoine, est l’occasion de découvrir l’histoire mouvementée de ce reliquaire et l’atmosphère de l’époque à travers des animations spéciales. Dans un proche avenir, l’exposition intitulée Neuf siècles d’histoire commune sera présentée également à Namur, au Parlement européen à Bruxelles et enfin à Florennnes, toujours en Belgique, lieu où le reliquaire a été créé.
L’original de la châsse de Saint-Maur, qui était un des disciples de saint Benoît, se trouve au château de Bečov nad Teplou, en Bohême de l’Ouest. Le coffre de bois est recouvert de plaques d'argent doré, comprenant de nombreuses statuettes, des reliefs, des décorations en filigrane et des pierres précieuses. Il a été retrouvé lors de fouilles effectuées en 1985.
Pour plus de détails sur cette fascinante histoire, voir : https://francais.radio.cz/lhistoire-mouvementee-du-reliquaire-de-saint-m...
Les championnats d’Europe de slalom de canoë-kayak se tiennent à Prague, sur le canal de Troja, ce week-end. Ce samedi, deux Tchèques ont été sacrés : Jiří Prskavec et, moins attendu, Gabriela Satková, respectivement dans les catégories kayak monoplace (K1) et canoë monoplace (C1).
Si Prskavec, ancien double champion du monde et médaillé de bronze olympique à Rio en 2016, a remporté la quatrième médaille d’or continentale de sa carrière, il s’agit en revanche du premier titre continental pour Satková. A 18 ans, double championne du monde chez les juniors, elle a devancé sa compatriote Tereza Fišerová et la Française Lucie Prioux.
Selon un dicton tchèque, « en septembre, le soleil brille certes encore beaucoup en septembre, mais mieux vaut avoir son manteau à portée de main », et s’il est effectivement préférable de sortir couvert pour les amateurs de promenade très matinale ou le soir à la tomble du soleil, le soleil qui règne sur l’ensemble du territoire ce dimanche, jour de la fête des Oleg et Helmut, reste encore très généreux et ne laisse place à pratiquement aucun nuage.
Les températures sont donc très agréables, puisqu’elles varient entre 19° C et 23° C. Le soleil se lève à 6h43 et se couche à 19h02.
A l’occasion des 250 ans de la naissance de Ludwig van Beethoven, de nombreuses célébrations sont organisées un peu partout dans le monde. Si on sait que ce compositeur allemand a résidé une partie de sa vie à Vienne, on ignore souvent qu’il a également séjourné à Prague où il a composé plusieurs œuvres et entretenu une relation d’amitié avec la famille Lobkowicz. Le Palais Lobkowicz, situé non loin du Château de Prague, abrite une collection de partitions du célèbre compositeur.
« C’était un homme extrêmement compliqué chez qui s’affrontaient toujours le bien et le mal, » dit la réalisatrice Agnieszka Holland à propos de Jan Mikolášek (1889-1973), héros de son film intitulé Šarlatán (Le Charlatan). Le film a mis en lumière la personnalité complexe de ce guérisseur célèbre aux allures de magicien et aussi sur ses Mémoires parues en 2019 aux éditions Mladá fronta.
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