C’était mercredi 23 juin dernier et nous l’attendions avec impatience, 10 mois après la tornade du procès médiatique que nous avions subi, nous pouvions enfin nous faire entendre sur le fond, et devant le seul tribunal légitime : celui de la justice.
Une immense déception
Alors que l’audience aurait pu faire l’objet d’un passionnant débat sur la liberté de la presse, alors que nous étions venus assumer nos écrits et les défendre, c’est 12 heures de procès d’intention et d’invectives au ras des pâquerettes que nous avons dû souffrir de la part des parties civiles….
Outre un témoignage flamboyant dans son ensemble et poignant par endroit de la part de Philippe Val (ancien directeur de Charlie Hebdo) au sujet de la liberté d’expression, le niveau intellectuel des débats, menés par une Raquel Garrido et cinq avocats aux abois sur le fond et fielleux sur la forme fut affligeant au-delà d’être décevant.
Collection d’insultes
Il ne fut donc sujet que d’invectives bas de gamme et obsolètes, « journal néo-fasciste », la ficelle est énorme, fatiguée, mais toujours usitée par un gauchisme en panne d’arguments de fond.
Et le fond fut touché...
L’un des avocats (bien mâle et bien blanc) accusa dans sa plaidoirie notre journal d’être composé d’hommes blancs, après avoir cherché à prouver par tous les moyens, pendant des heures, que Valeurs actuelles était un journal raciste. Cherchez l’erreur.
Un chemin de croix pour la vérité
Ces 12 heures furent donc interminables, pénibles, loin du niveau espéré. Verdict attendu en septembre prochain, une chose est sûre cependant, il y eût 2 perdants dans ce procès : l’intelligence et la vérité, assassinés par les avocats des parties civils sur l’autel de l’idéologie.
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Vous êtes de plus en plus nombreux à nous rejoindre et cette union fait notre force : plus nous serons forts, plus ils seront aux abois et indigents, ce procès l’a encore démontré.
Nous allons gagner la bataille culturelle.