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Pub digitale : une croissance ralentie pour 2023

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« La fête est-elle terminée ? », s'interroge le média Minted. Le secteur de la pub digitale connaît un net ralentissement de sa croissance. C'est le constat dressé par l'Observatoire de l'E-Pub du Syndicat des Régies Internet, qui a dévoilé ses résultats ce jeudi 2 février. Si le marché a connu une hausse de 10% en 2022, à 8,5 milliards d'euros, les acteurs du digital tablent sur des prévisions autour de 6% de hausse pour 2023. Les acteurs du secteur doivent faire face à un climat antipub, une forte insécurité juridique, des évolutions technologiques et une exigence de sobriété. « Le Q1 de 2023 ne va pas commencer de façon flamboyante, même si on peut penser que ce marché continuera à croître en 2024 et 2025 », assure Emmanuel Amiot, associé au sein du cabinet Olivier Wyman.
 
Le triumvirat Google-Meta-Amazon : un point de moins sur le marché digital
 
Le social et le search captent 80% de la croissance du digital. Deux tiers du marché reviennent à Google, Meta et Amazon, soit 5,6 milliards d'euros, à comparer aux 2,8 milliards d'une centaine d'acteurs. Et c'est une première : le trio a vu sa part de marché baisser d'un point en 2022. Leur part est en effet en léger recul, passant de 67 à 66%. La cause ? Pour Meta, « plus de 75% du chiffre d'affaires [est réalisé] avec les PME. Face à l'explosion de leurs coûts d'énergie et de matières premières, beaucoup de DNVB (Digital Native Vertical Brand) n'ont pas eu d'autre choix que de réduire la voilure côté acquisition », contextualise Damien de Foucault, le directeur de la commission digital de l'Udecam.

Netflix avec sa publicité est un « flop », d'après Emmanuel Amiot, pointant l'absence de data et d'étude fiable.
 
Au sein du display, tous les formats poursuivent leur croissance
 
La vidéo affirme sa première place avec 49%. « Sa croissance n'est "que" de 11% en 2022, contre 54% un an plus tôt (année exceptionnelle certes) », observe le rédacteur en chef de Minted, Nicolas Jaimes. Le classique (+6%) et les opérations spéciales (+3%) connaissent un ralentissement de leur croissance. L'audio digital (+53% : webradios, streaming musical, assistants vocaux, podcasts) affiche des « résultats remarquables » grâce aux podcasts de marques, à son intégration dans la programmatique et un renforcement de ses capacités de ciblage (notamment auprès des jeunes). Ce média apparaît comme « sous-monétisé » pour l'Observatoire.
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JUNGLE STORIES
CNMJ 2023 : « L’information doit être différente de la communication »

CNMJ 2023 : « L'information doit être différente de la communication »

Au sein du CELSA, le 26 janvier dernier, a eu lieu la 13e édition de la Conférence nationale des métiers du journalisme. Le thème de cette année : l'information à l'ère de l'influence et du branding sur les réseaux. Story Jungle fait un récap' de la journée.
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illustration de fougéres
UN PAVÉ DANS LA JUNGLE
C'est un nouveau pavé dans la mare très agitée des vidéos courtes que YouTube vient de jeter le 1er février, en lançant son programme de partage des revenus publicitaires générés par les Shorts, le format court maison. Les créateurs éligibles reçoivent 45% des revenus provenant des publicités affichées autour de leurs vidéos Shorts, tandis que YouTube conserve 55%. Pour en bénéficier, plusieurs conditions : avoir plus de 1000 abonnés et cumuler 10 millions de vues (quand même !) sur des Shorts au cours des 90 jours précédents, comme l'indique la vidéo de la chaîne YouTube Créateur. La répartition est moins avantageuse que les accords de partage des revenus de Facebook (55/45) et de TikTok (50/50), mais « YouTube permet à un plus grand nombre de créateurs de gagner de l'argent en abaissant le seuil d'éligibilité pour bénéficier de son programme de partenariat », note Digiday.
 
Pourquoi c'est un pavé ? Cette nouvelle répartition des revenus « met la pression sur ses principaux rivaux », comme le souligne Digiday. TikTok, par exemple, n'accorde des revenus qu'aux créateurs les plus populaires : il faut avoir un minimum de 100 000 abonnés pour espérer toucher une rémunération ! Et les heureux élus ne sont même pas bien payés. Le magazine Fortune a interrogé sept influenceurs TikTok de plus de 100 000 followers : aucun ne gagnait plus de 5 dollars !
 

UN FORMAT À LA LOUPE
04/02/2023 - NL4 FORMAT
Depuis son succès, ChatGPT suscite plusieurs craintes, notamment dans le milieu scolaire et universitaire. Le cas d'élèves et d'étudiants ayant utilisé le chatbot pour leurs devoirs est une réalité. Pour résoudre ce problème, OpenAI propose depuis peu un nouvel outil : AI Text Classifier. Il détermine selon 5 catégories la probabilité qu'un texte ait été écrit par une intelligence artificielle : probable, possible, incertain, improbable et très improbable. Disponible seulement en anglais pour le moment, l'outil est encore loin d'être parfait, comme le précise OpenAI : « Les résultats peuvent aider à déterminer si un document a été généré par l'IA, mais ne doivent pas être la seule preuve. Le modèle est entraîné sur des textes écrits par des humains à partir d'une variété de sources, qui ne sont pas nécessairement représentatives de tous les types de textes écrits par des humains ». Parmi ses défauts, il ne fonctionne qu'avec des textes d'au moins 1000 caractères (entre 150 et 250 mots), peut se tromper notamment si l'auteur du texte est un enfant et il suffit de modifier légèrement un texte écrit par une IA pour passer outre la détection. 

Et sinonOpenAI vient de lancer son offre payante sur le marché américain : 20 dollars par mois pour un accès premium à ses nouvelles fonctionnalités.
 

LE CONTENU QU'ON AURAIT ADORÉ FAIRE
04/02/2023 - NL5
C'est un format qui n'a pas mis tout le monde d'accord à la rédaction. Certains le trouvent illisible, d'autres tout simplement amusant et bien vu. Sur son compte Instagram, le New York Magazine présente « Un guide crucial et exhaustif pour exister dans une société où la politesse est centrale ». Soit des règles pour se conformer à la norme et ne pas heurter son prochain. Dans un carrousel de six pages, le média édicte l'une après l'autre des règles auxquelles se plier : « Si vous parlez d'astrologie et que cela ne suscite aucun enthousiasme, changez de sujet », « ne dites pas d'un accent que c'est "cute" », « asseyez-vous et répondez à vos mails, même si c'est un an après ». Des phrases, écrites les unes après les autres, qui ne sont pas sans rappeler le format de la dernière rubrique de Society, « les 100 bonnes raisons ». 

UNE DERNIÈRE LIANE POUR LA ROUTE
Revue XXI, la revue de reportage indépendante, lance son podcast ! Documents sonores, interviews, séries documentaires, lecture augmentée des papiers de la revue et autres formats promettent d'être au rendez-vous. Dans l'épisode pilote, Pascale Clark, la « voix » du podcast, interview Elsa Fayner, rédactrice en chef, et Thomas Baumgartner, producteur du podcast. De quoi en apprendre plus sur ce nouveau projet qui a notamment pu naître grâce à « une envie forte de complémentarité mais aussi d'augmentation et de prolongement », explique Elsa Fayner, qui assure que « ce podcast n'est pas le miroir, le pendant, de la revue ». Les deux premiers épisodes arriveront le 22 février prochain. On a hâte !

Et sinon, on vous conseille la dernière série du créateur de Black Mirror, Planet Cunk,, un mockumentaire qui entend retracer l'histoire de la civilisation par le biais de reportages d'une journaliste ultra débile. Humour british et 100% cringe !


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