Publicité : Vade retro Satanas
Les gens détestent la publicité. Un constat sans appel auquel doit faire face l'industrie de la publicité.
C'est en tout cas ce qui ressort du rapport très tranché publié lundi par la société Forrester Research et relayé par le New York Times. Cet état de fait ne signifie pas pour autant rendre les armes. Si elle souhaite survivre, l'industrie publicitaire doit reprendre ses esprits face à «
un besoin existentiel de changement ». 2020 sera une année charnière, prévient l'étude. Avec Google et Facebook qui tiennent les rênes et le modèle sans publicité de Netflix, les agences doivent «
faire table rase de leur modèle démodé », si elles ne veulent pas «
perdre encore plus d'intérêt ». Aux oubliettes l'époque
Mad Men ! L'industrie de la pub est désormais prise en étau entre de jeunes consommateurs, allergiques aux pubs, prêts à payer pour les éviter, et des clients exigeant une rentabilité maximale.
Mais attention, tout n'est pas perdu ! Une des pistes d'amélioration avancée consiste à adopter une approche data-driven : «
Il faut intégrer des plateformes axées sur les données dans le processus créatif. » À l'image de JPMorgan Chase qui a annoncé un accord avec la société de technologie publicitaire Persado pour générer des textes marketing grâce à l'intelligence artificielle.