Enfermé,
Consignée,
Réjouissons-nous car en quelque sorte, c'est le retour du printemps. Back to mars et la redécouverte des plaisirs simples du canapé, des écrans, des enfants dans les pattes. Personnellement, vous le savez, j'ai adoré le confinement saison 1. Mais depuis le temps a passé et j'ai savouré des folies excessives et guedins comme les soirées entre amis, le bistro et faire crac-crac. Je ne suis pas sûr de kiffer autant ce remake en automne. Enfin, on va se recentrer sur l'essentiel, c'est à dire le boulot tant qu'on en a. Et ici, à la house of podcast, on en a. Comme vous l'imaginez la peste bubonique nous profite grave au niveau de la courbe du volume des stats d'écoutes. Parfois ça ne nous réjouit pas tout à fait. C'est triste de se dire qu'on a contribué à séparer, isoler, virtualiser une humanité déjà mal en point, alors qu'on aurait pu ouvrir une chambre d'hôte avec des toilettes sèches. C'est triste mais c'est faux. Parce que le podcast bizarrement réunit : les gens en parlent et échangent plus qu'avec d'autres médias. On fait entendre d'autres voix, on fait émerger des auteurEs, on invente des écritures. On se pose avec Delphine Saltel des questions triviales et essentielles, qui permettent d'entendre des chercheurs et des anonymes penser plus loin que nous. Vivons heureux avant la fin du monde, c'est un programme minimal mais c'est un beau programme. Nous traversons de grands bouleversements qui ne sont pas tous négatifs. Le verbe aimer, par exemple, se conjugue aujourd'hui autrement et ce n'est pas une mauvaise chose. D'ailleurs à ce propos,
QU'EST-CE QUI POURRAIT SAUVER LE COUPLE ?
ARTE Radio depuis le 30 octobre