Si le climat et les injustices sociales font parties de l'actualité, elles ne figurent pas dans l'agenda politique de Donald Trump, qui vient de commencer son mandat de 47ème président des Etats-Unis. Bien au contraire. Ce dernier fait l'apologie de l'ancien monde capitaliste paternaliste, du climatoscepticisme mais aussi des partis politiques d'extrême droite avec son lot d'intolérance et de racisme. Comment un tel homme a pu être élu dans l'Occident - que l'on dit "développé" -alors que l'urgence climatique et sociale est au plus haut de son Histoire ? L'épidémie de COVID-19 avait commencé à (r)éveiller les consciences écologiques. Et pourtant. Cette violente régression s'explique par l'orgueil d'un pays en perte de vitesse économique et de puissance mondiale conjugué à l'avidité de pouvoir d'un homme qui promet la gloire nationale retrouvée. Ce triste tableau est, à n'en point douter, le dernier souffle d'un pays et d'une époque déjà en déclin. La relève est déjà là, hyperactive, adoptant les règles d'une économie circulaire et inclusive. Que Trump le veuille, ou non. |