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Vendredi 19 Avril
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St Elphège , Bx Isnard de Chiampo En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,52-59.

En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Bulle

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350)
évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
4ème Catéchèse mystagogique, 1,4-6.9 (in Lectures chrétiennes pour notre temps, fiche E7; trad. Orval ; © 1971 Abbaye d'Orval ; rev.)


Que la foi te rassure, tu reçois un pain céleste et une coupe de salut !

Autrefois, le Christ disait : « Si vous ne mangez ma chair et ne buvez mon sang, vous n’avez pas la vie en vous » (Jn 6,53). Mais ils n’écoutèrent pas spirituellement ces paroles et ils allèrent scandalisés, pensant que le Seigneur les invitait à un repas ordinaire.
Déjà dans l’Ancien Testament il y avait les pains de proposition. Mais il n’y a plus lieu maintenant d’offrir ces pains de l’Ancienne Alliance. Dans l’Alliance Nouvelle, il y a un pain céleste et une coupe de salut (cf. Ps 115,13) qui sanctifient l’âme et le corps. De même, en effet, que le pain s’accorde avec le corps, ainsi le Verbe s’harmonise avec l’âme.
Ne t’arrête donc pas au pain et au vin comme s’il s’agissait d’eux seuls, car selon l’affirmation du Maître, il s’agit de corps et de sang. Quoi que te suggère la perception des sens, que la foi te rassure. Ne juge pas la réalité d’après le goût mais d’après la foi. (…)
Ce que tu appris te donne cette certitude : ce qui paraît du pain n’est pas du pain, bien qu’il en ait le goût, mais le corps du Christ ; et ce qui paraît du vin n’est pas du vin, bien que le goût le veuille, mais le sang du Christ.
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