Emmanuel Macron a été reçu hier à Buenos Aires par le président argentin Javier Milei pour discuter des enjeux climatiques, et notamment du Mercosur. Le président Javier Milei est à la tête de l’Argentine depuis presque an, voici quelques unes de ses mesures phares prises depuis le début de son mandat : pour en finir avec le déficit fiscal il a déjà licencié 28 000 fonctionnaires sur un objectif de 75 000 à la fin de l’année. Milei a également réduit de moitié le nombre de ministères (de 18 à 9) et des secrétariats d’État (de 106 à 54), en fusionnant notamment les ministères de l’Éducation, l’Enseignement supérieur et la Recherche, la Culture, le Travail, l’Enfance et la Famille, ainsi que celui des Affaires sociales. Les trois quarts des fonds et du personnel de l’Institut national du cinéma et des arts audiovisuels ont été supprimés. Il a également supprimé l’Institut national contre la discrimination, la xénophobie et le racisme (Inadi), et réduit drastiquement les aides aux collectivités locales. Volontiers présentés sous leur jour le plus noir par les médias en France, les résultats sont pourtant spectaculaires : le pays va renouer en 2025 avec une forte croissance, l’inflation est désormais maîtrisée et le budget de l’Etat excédentaire. Un gros point noir toutefois : le taux de pauvreté a nettement augmenté, et plus de la moitié de la population est désormais frappée. Mais au final, Milei dispose toujours d’une forte popularité. Quelles mesures du président libéral argentin Javier Milei souhaitez-vous voir appliquer en France ? À quelques semaines de la fin de sa première année de mandat, que pensez-vous des réformes mises en places ? |