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Samedi 18 Mars
Le samedi de la 3e semaine de Carême
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St Cyrille de Jérusalem , Bse Célestine Donati En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,9-14.

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Bulle

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)
abbé
L’humilité (Le Christ Idéal du Moine, éd. DDB, 1936 ; p. 283-285)


« Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé » (Lc 18,14)

Regardez le Pharisien : c’est un homme convaincu de son importance, rempli et sûr de lui-même ; le « moi » de cet homme s’affiche dans les paroles, dans l’attitude. (…) Le pharisien a le « cœur double », comme dit le Psalmiste (Ps 11,3) ; le mépris qu’il fait du publicain montre qu’il se croit beaucoup plus parfait que lui ; et ainsi c’est à lui-même que réellement il réserve une gloire qu’en apparence il donne à Dieu. Il ne demande rien à Dieu, parce qu’il considère qu’il n’a besoin de rien ; il se suffit à lui-même ; il expose plutôt sa conduite à l’approbation de Dieu. (…) Au fond le personnage est persuadé pratiquement que toute sa perfection vient de lui. (…)
Quant à l’autre acteur de la scène, le publicain, que fait-il ? Il se tient à distance, n’osant même pas lever les yeux, car il se sent misérable. Pense-t-il avoir des titres dont il se puisse prévaloir devant Dieu ? Aucun. Il a conscience de n’apporter que ses péchés (…). Il ne se fie qu’en la miséricorde divine ; il n’attend rien, il n’espère rien que d’elle ; toute sa confiance, toute son espérance, il la place en Dieu. (…)
Or, comment Dieu agit-il avec ces deux hommes ? Bien différemment. « Je vous le dis, prononce le Christ Jésus, le publicain descendit justifié, à l’opposé de l’autre, le pharisien » (Lc 18,14). Le Christ Jésus, en terminant la parabole, établit lui-même la loi fondamentale qui réagit nos relations avec Dieu, il dégage la leçon essentielle que nous devons en apprendre : « Quiconque s’élève sera abaissé ; quiconque s’abaisse sera élevé » (Lc 18,14). Vous voyez à quel point l’orgueil est l’ennemi de l’union de l’âme à Dieu (…). Et comme Dieu est le principe de toute grâce, l’orgueil est pour l’âme le plus terrible de tous les dangers ; tandis qu’il n’y a pas de voie plus sûre pour atteindre la sainteté et pour trouver Dieu que l’humilité.
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