Les derniers sondages créditaient le Rassemblement national de 37% des voix à l’issue du premier tour des élections législatives, et les projections au terme du deuxième tour lui octroyaient jusqu’à plus de 300 sièges à l’Assemblée. Le parti d’extrême droite a finalement ratissé un peu moins large et le barrage républicain rend davantage hors d’atteinte la majorité absolue. Vraisemblablement, la France ne sera pas dirigée par un parti populiste. La Bourse, bien qu’encore sur le qui-vive jusqu’au verdict final, se raccroche au scénario selon lequel la deuxième économie de la zone euro et quatrième marché obligataire mondial ne mènera pas une politique dépensière et non financée. Au plus haut du jour, le Cac 40 rebondissait de près de 3%.