L’ensauvagement de la société et le communautarisme partout en progression démontrent par le réel l’échec de la mondialisation heureuse et des politiques d’intégration menées par nos gouvernements depuis 50 ans. Si pour les métiers « de la main et du cœur » selon l’expression de Philippe de Villiers, les petits artisans, les commerces de proximité et le monde de la culture, les conséquences de la crise sanitaire seront désastreuses, pour ceux qui organisent la digitalisation du monde, l’empire de big data, les bénéfices et les profits seront énormes.
C’est « ce jour d’après » le Covid 19 que nous décrit dans son nouveau livre événement Philippe de Villiers. Un monde sinistre et déshumanisé dans lequel les pauvres des pays riches enrichissent les riches des pays pauvres. Un monde digitalisé et globalisé dans lequel les filtres pacificateurs (les frontières, la famille, les nations) disparaissent. Un jour maudit dans lequel il trouve néanmoins encore des raisons d’espérer. Car La France est un acte d’amour et de la volonté. Il faudra tout reconstruire, à commencer par nos petites patries domestiques qui séparent le bon grain de l'ivraie. Il aime à citer Jacques Bainville: "Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation."
Dans cet entretien exceptionnel, Philippe de Villiers livre aux éveilleurs quelques confidences et appelle avec la verve qu’on lui connaît à l’insurrection des consciences.