Réalité augmentée : l'avènement ? Le « New York Times » s'associe à Facebook pour codévelopper des « filtres » de réalité augmentée sur Instagram durant les prochaines années. Ces effets sont destinés à immerger complètement l'internaute dans l'actualité et attirer ainsi une audience plus large. Malin, malin... De manière concrète, les premiers filtres de la série seront consacrés à la couverture des incendies de forêt en Californie, à la qualité de l'air durant la pandémie ou encore au centenaire du suffrage des femmes.
« C'est la première fois que le "Times" expérimente la réalité augmentée en dehors de son propre site web et de ses applications. Ce partenariat représente également une évolution dans la relation entre les éditeurs et les entreprises technologiques »,
analyse Axios. Ce partenariat marche à double sens. En mettant à sa disposition l'outil Spark AR, Facebook s'attend à ce que le média américain fasse un retour d'expérience précis. Le réseau social apportera un soutien financier et technique au projet, mais ne contribuera pas à l'aspect éditorial. Ouf !
Une alliance difficile« Cette association s'inscrit dans la continuité d'une relation compliquée entre les éditeurs de presse et Facebook, notamment à cause d'une dépendance au trafic issu de ce dernier et de questions de monétisation. L'apport tech que peut offrir ce genre de collaboration est évident, et l'importance de ce type d'expérimentations sur le futur du journalisme est potentiellement forte »,
analyse le Blog du modérateur. Le partenariat lancé mercredi sera le premier effort à long terme du « New York Times » pour produire un journalisme partagé sur Instagram.
Par ailleurs,
comme Story Jungle le relevait déjà en septembre, le média accélère dans l'usage de la 3D dans ses récits expérientiels.