Good Economie Les Echos Vendredi 28 octobre 2022
 
 
 
 
Le mot de la rédaction
 
 

Cela parait un peu tiré par les cheveux mais pas du tout. Cette semaine, on vous apprend que notre tignasse peut servir à nettoyer les océans mais aussi qu’on peut manger du fromage tout en étant vegan!  Plus surprenant encore, la Nouvelle Zélande, envisagerait de créer une taxe sur les pets des vaches. Et pour finir, l’espoir qu’un jour -peut être - on réussira  à combiner le train et l’avion sans aucune galère ! Vous en doutez? Alors cliquez.

 
 
 
 
 
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Le chiffre de la semaine
 
79%
 

C’est le pourcentage de grandes entreprises prêtes à déployer un plan de sobriété pour cet hiver selon un sondage réalisé par l’Institut Viavoice et le Cabinet Les Temps Nouveaux pour Sopra Steria Next et Les Echos.

 
 
 
 
 
 
 
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La Chronique de Stefano Lupieri
 
 
Chronique
Les pets de la discorde

Décidemment, depuis la rentrée nos amies les vaches sont au cœur des débats de société. Bien-être animal, consommation de viande, réchauffement climatique… Les sujets ne manquent pas !
On a d’abord suivi avec intérêt le référendum sur l’interdiction de l’élevage intensif en Suisse qui s’est terminé par un rejet de cette proposition avancée par les partis de gauche. L’argument porté par ses détracteurs, dont le gouvernement, qu’elle serait susceptible d’enchérir le prix de la viande a fait mouche dans la population.
Toujours en septembre, ces paisibles ruminants qui sont tout de même responsables, selon la FAO, de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales, faisaient indirectement l’objet d’une mesure radicale. La ville de Haarlem aux Pays Bas a en effet pris la décision d’interdire les publicités pour la viande dans l’espace public. Symbolique mais cohérent avec les objectifs de l’Accord de Paris.
Plus récemment, c’est en Nouvelle Zélande que les vaches créent la polémique. En cause le projet annoncé le 11 octobre dernier par la première ministre travailliste Jacinta Arden de taxer les… rots et les pets de ces brouteuses. Cette mesure vise à réduire de 15% le cheptel de l’ile qui avec ses 6,2 millions de têtes, génère d’énormes émissions de gaz méthane. Déjà, durement touchés ces derniers mois par des évènement climatiques extrêmes, les éleveurs ont massivement manifesté jeudi dernier contre cette « fart tax ». Les arguments de la cheffe du gouvernement qui les invite à vendre leur viande plus chère car respectueuse du climat, n’ont semble-t-il pas convaincu. Ils ne pourront pourtant pas faire longtemps l’économie d’une réduction de ces émissions. Autant commencer au plus vite.
Peut-être que la solution serait de développer à grande échelle des méthaniseurs avec des stations de distribution de biogaz. Comme vient de le faire Nicolas Robert un exploitant agricole de Verrières en Forez dans la Loire qui alimente désormais en carburant sa voiture et son tracteur compatibles bio GNV, grâce à ses vaches. Un bel exemple d’économie circulaire !
 

 
 
 
 
 
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