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Ste Marie-Faustine Kowalska , Bx Alberto Marvelli En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,17-24.

En ce temps-là, les soixante-douze disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair.
Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire.
Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »
À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Bulle

Saint Jean Cassien (v. 360-435)
fondateur de monastère à Marseille
Des charismes divins, chap. VII-IX ; SC 54 (Conférences VIII-XVII ; trad. E. Pichery, éd. du Cerf, 1958 ; p. 217-219 ; rev.)


« Réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (Lc 10, 20)

C’est l’humilité qui est la maîtresse de toutes les vertus, le fondement inébranlable de l’édifice céleste, le don propre et magnifique du Sauveur. Celui-là pourra faire, sans péril d’élèvement, tous les miracles que le Seigneur a opérés, qui cherche à imiter le doux Seigneur, non dans la sublimité de ses prodiges, mais dans la vertu de patience et d’humilité. (…)
Si l’on vient à faire en notre présence quelque prodige, ce n’est pas l’émerveillement des signes qui doit rendre son auteur estimable à nos yeux, mais seulement la beauté de sa vie. Ce n’est pas de savoir si les démons lui sont soumis qu’il faut s’enquérir, mais s’il possède les membres de la charité que l’Apôtre énumère. Aussi bien, est-ce un plus grand miracle d’extirper de sa propre chair le foyer de la luxure, que d’expulser les esprits immondes du corps d’autrui ; un signe plus magnifique, de contenir, par la vertu de patience, les mouvements sauvages de la colère, que de commander aux puissances de l’air. C’est quelque chose de plus, d’exclure de son propre cœur les morsures dévorantes de la tristesse, que de chasser les maladies et les fièvres corporelles des autres. Enfin, c’est, à bien des titres, une plus noble vertu, un progrès plus sublime, de guérir les langueurs de son âme, que celles du corps chez autrui.
Plus l’âme est élevée au-dessus de la chair, plus est préférable son salut ; plus sa substance l’emporte par l’excellence et le prix, plus grave et funeste serait sa ruine. Des guérisons corporelles, il est dit aux bienheureux Apôtres : « Ne vous réjouissez pas de ce que les démons vous sont soumis. » (Lc 10,20) Ce n’était pas leur puissance qui opérait ces prodiges, mais la vertu du nom qu’ils invoquaient. Et voilà pourquoi ils sont avertis de ne pas revendiquer ni béatitude ni gloire pour ce qui ne s’accomplit que par la puissance et la vertu de Dieu, mais uniquement pour la pureté intime de leur vie et de leur cœur, qui mérite d’avoir leurs noms inscrits dans les cieux.
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