Et qui dit rentrée scolaire dit relevé des présences. Malheureusement, certains enseignants manquent toujours à l’appel.
Alors que la pénurie de professeurs est devenue un véritable casse-tête, certains se demandent encore où ils enseigneront cette année. Un problème qui touche de nombreux enseignants, qui ont souvent une carrière bien compliquée, à l'image de Laurence, une institutrice maternelle,
qui a enchaîné 37 écoles en 25 ans de carrière.
Et en ce premier jour d’école, elle n’est pas la seule à faire la grimace. Dans ce contexte difficile,
les syndicats libéraux et socialistes ont déposé un préavis de grève le jour de la rentrée. « Pas idéal » commente Caroline Désir, la ministre de l’Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles,
« vraiment dommage » pour Pierre-Yves Jeholet, ministre-président wallon.
Car cette rentrée sera également politique. À moins d’un an des élections régionales et fédérales qui se tiendront le 9 juin 2024, les regards sont tournés vers
les dossiers qui marqueront les prochains mois.
De la sécurité routière à une
réforme fiscale attendue de longue date, la reprise s’annonce chargée.